Les livres audio

.Bonjour à tous et à toutes. Depuis quelques années, les livres audio arrivent en masse sur le marché… Et font de plus en plus d’adeptes. Je ne vais pas vous mentir, je n’en ai pas encore sorti. Mais l’idée est dans ma tête depuis un bon moment. En fait, début 2020, avant que la crise sanitaire ne commence, je m’étais fixé deux projets, dont un à réaliser absolument dans l’année : faire traduire en espagnol mon roman anti-corrida Bucéphale et Alexandre une amitié interdite et tenter l’aventure du livre audio.

Seulement voilà, la crise est arrivée et maintenir ma petite entreprise à flot a été bien assez compliqué, de sorte qu’à l’heure où j’écris ces lignes, aucun de ces deux objectifs n’est encore réalisé…

Livre audio

Pourtant, l’idée est toujours là et n’attend que de meilleurs auspices pour se concrétiser.

Mais alors pourquoi ? Pourquoi, me direz-vous, tenter l’aventure du livre audio ? Les livres papier et e-books ne suffisent-ils pas ?

Tout dépend de vos objectifs.

Avec un livre audio, on accède à de nombreux lecteurs qu’on n’aurait pas pu toucher autrement :

  • Ceux fâchés avec la lecture stricto sensus, mais qui n’ont rien contre une bonne histoire à écouter, un peu comme de la radio,
  • Ceux qui, sans être fâchés avec la lecture, n’ont tout simplement pas le temps d’ouvrir un livre papier ou une liseuse. Le livre audio, on peut l’écouter partout, même dans sa voiture le matin en se rendant au travail…
  • Les mal-voyants.

Et j’en oublie sans doute encore. Tout ceci fait du monde. Et si vous savez entrer en contact avec ces personnes et les convaincre de découvrir vos livres, vous gagnerez des nouveaux lecteurs.

Ainsi, avec des livres audio, vous aurez plus de chances de vivre de votre plume en touchant un lectorat plus large. En revanche, si votre objectif est simplement de sortir quelques livres, sans chercher particulièrement à en vivre, vous pouvez tout à fait vous passer des livres audio.

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Comment protéger mon œuvre ?

Bonjour à tous et à toutes. Protéger votre œuvre avant de l’éditer ou de la faire éditer, presque tous les auteurs y pensent, mais peu savent comment faire… Beaucoup croient qu’en s’envoyant leur manuscrit à eux-mêmes, cela suffira à le protéger. C’est une erreur.

Un cadenas juridique pour protéger votre oeuvre

Même si vous signez sur l’enveloppe fermée et que vous ne l’ouvrez pas par la suite, ce qui est impératif, cela ne suffira pas. En effet, en cas de litige (si quelqu’un cherche à s’approprier votre texte et que vous portez l’affaire devant un tribunal), un tel dispositif n’a aucune valeur légale. Ce ne sera au mieux qu’une indication pour le juge qui décidera ou non d’en tenir compte et si oui, quelle valeur lui donner. Vous vous retrouveriez ainsi dans la situation de pouvoir perdre la propriété de votre travail, sans pouvoir rien y faire.

Oubliez également les enveloppes soleau vendues par l’INPI (15 € pièce). Celles-ci ont bien une valeur juridique, mais elles ne sont pas du tout adaptées à la protection d’une œuvre littéraire. Elles sont faites pour protéger des inventions, des brevets. On ne peut y glisser que sept feuilles A4 car l’épaisseur maximale de l’enveloppe remplie est réglementée. De plus, leur durée de validité est limitée à cinq ans. Au-delà, il vous faudra repayer.

Une solution est de protéger son œuvre via des sites de copyright.

Personnellement, j’utilise et vous conseille copyrightfrance.com

Ce site permet de protéger son œuvre directement en ligne. Pour moins de 20 €, vous y déposez vos fichiers. Ils sont légalement protégés à vie et dans tous pays.

 

Article publié pour la première fois sur Overblog le 27 juillet 2020.

 

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Statut de l’auteur·e auto-édité·e

Bonjour à tous et à toutes. Aujourd’hui, je vais vous parler de mon statut professionnel, celui d’auto-entrepreneur. En 2015, lorsque j’ai dû me déclarer professionnellement, j’ai cherché quel était le statut le plus adapté. Il y en a peu. Et j’ai choisi, sans regret, celui de l’auto-entreprenariat. On parle plutôt, désormais, de micro-entreprenariat. L’organisme référent est l’URSSAF.

URSSAF auto-entrepreneur

https://www.autoentrepreneur.urssaf.fr/portail/accueil.html

Toutes les démarches, aussi bien d’enregistrement, que de déclarations, de changements, de paiements, etc. peuvent être faites en ligne, ce qui ne gâche rien.

Mais bien sûr, ce n’est pas pour cela que j’ai choisi ce statut, d’autant qu’à l’époque, je suis allée faire mon inscription en agence, car je ne voulais pas risquer de faire des erreurs.

L’avantage principal avec ce statut, c’est que vous payez peu de cotisations (et oui, vous en payez tout de même) et uniquement si vous avez vendu des livres. Avec le statut d’auto-entrepreneur, zéro chiffre d’affaire = zéro euro à verser. C’est très important lorsqu’on débute et que ses ventes sont encore anecdotiques. Et en France, c’est le seul statut qui permet cela. Pour ce qui est de la vente de livres, vous reverserez à l’URSSAF environ 13 % du total de vos ventes.

Là encore, 13 %, au regard des taxes à payer avec les autres statuts, c’est peu. Ce qui est donc idéal pour commencer.

En revanche, il s’agit bien de 13 % du total des ventes, c’est à dire du chiffre d’affaires, et non pas du bénéfice. Avec la plupart des autres statuts, le pourcentage se calcule en effet sur les bénéfices (c’est à dire chiffre d’affaires moins coût de revient, moins, moins, moins…). Là, on part directement du chiffre d’affaires, c’est la contrepartie.

Votre chiffre d’affaires est à déclarer et donc les taxes sont à régler une fois par trimestre ou par mois. C’est vous qui choisissez lorsque vous vous inscrivez.

Lors de votre inscription, vous devez préciser si votre activité est commerciale ou libérale. Je me suis posé la question et le personnel de l’URSSAF ne sait pas toujours lui-même… Conclusion, l’activité, ne vous en déplaise, est commerciale.

Le versement libératoire de l’impôt

Vous pouvez également opter pour le versement libératoire de l’impôt. À partir du moment où vous avez une activité professionnelle, vous êtes susceptible de devoir payer des impôts dessus et vous recevez donc chaque année une feuille d’impôt réservée aux professionnels auto-entrepreneurs dans laquelle vous devez indiquer votre chiffre d’affaires. Mais si vous optez pour le versement libératoire, vous n’aurez plus à vous soucier de cela : la part que vous devez verser aux impôts sera en effet incluse automatiquement aux taxes que vous versez à l’URSSAF. Ainsi, au lieu de régler 13 % de taxes, vous réglerez au tour de 22 %. Et vous serez en règle avec l’administration fiscale.

ATTENTION : J’ai eu plusieurs problèmes avec l’URSSAF : des personnes très sympathiques, mais qui me disaient des choses différentes, des attestations de déclarations affichant des montants différents de ceux déclarés (et environ trois mois pour qu’ils daignent régler le problème), un versement libératoire qui vient se greffer tout seul sur le montant des cotisations à verser (et cela à trois ou quatre reprises), sans que je n’en ai jamais fait la demande… Bref, si le statut d’auto-entrepreneur est intéressant et correspond aux besoins des auto-édités, l’URSSAF est fidèle à sa réputation et je vous conseille la vigilance.

 

Article publié pour la première fois sur Overblog le 29 juin 2020.

 

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Convertir son e-book en kindle

Bonjour à tous et à toutes. La première fois que j’ai dû convertir un e-book en Kindle, j’ai cherché.

Longtemps.

Très longtemps.

Vous connaissez ma rigueur, ma volonté de professionnalisme. Il est difficile de me satisfaire. Pas même Sigil qui ne fait que des e-books. Il existe de nombreux sites qui vous proposent de réaliser cette conversion en un clic ou deux. Certains sont payants, je ne les ai jamais essayés, d’autres sont gratuits et le fichier obtenu est atroce ou alors on ne peut pas le contrôler. Quant aux logiciels qui proposent une réalisation du fichier en e-book et en Kindle… Je rappellerai simplement que Sigil est mon/votre ami. Or, encore une fois, Sigil ne fait pas de Kindle.

Trouver la solution prend parfois du temps… surtout quand il s'agit d'e-books

La solution ?

  1. Commencez par réaliser votre e-book grâce à Sigil.
  2. Une fois que vous avez un beau fichier epub, qu’il est terminé, qu’il est propre, faites-en une copie.
  3. Ouvrez KindlePreviewer. Vous pouvez le télécharger ici : https://kindle-previewer.fr.softonic.com/ Mais il existe de nombreux autres sites qui proposent ce téléchargement sur le net.
  4. Lancez la copie de votre fichier en .epub depuis KindlePreviewer, celui-ci fait automatiquement la conversion (elle peut prendre du temps).

La conversion est généralement de qualité, mais il peut arriver qu’il y ait des ratés. Cependant, l’avantage ici, c’est que vous pouvez contrôler votre fichier. Si vous relevez des problèmes, vérifiez qu’ils ne proviennent pas de votre fichier d’origine. Si tout est bon, retentez la conversion.

Quand vous êtes satisfait·e, n’oubliez pas d’exporter (d’enregistrer) votre nouveau fichier avant de quitter KindlePreviewer. L’extension d’un fichier Kindle est le .mobi.

 

Article publié pour la première fois sur Overblog le 18 mai 2020.

 

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KDP et KDP Select

Bonjour à tous et à toutes. Quel auteur, quelle autrice n’a pas déjà entendu parler de KDP ? Il s’agit du site grâce auquel on peut inscrire des livres papier ou numériques à la vente sur Amazon. La majorité d’entre vous a sans doute aussi déjà entendu parler de KDP Select

Logo KDP Select

KDP

Pour les livres papier, il s’agira d’impression à la demande. Le site KDP ayant récupéré les prérogatives de l’ancien Createspace qui n’existe plus. Pour vendre des livres déjà imprimés sur Amazon, il faut passer par un autre site : seller central Amazon.

Avec KDP, vous pouvez donc mettre votre livre en vente sur la célèbre plateforme. Assez fonctionnelle, elle a le mérite d’être en français (contrairement à l’ancien Createspace). Cependant, il vous faudra affronter deux choses : la fiscalité américaine à laquelle est rattachée Amazon et, mais la deuxième ne vous concerne que pour l’impression à la demande, les unités de mesures anglo-saxonnes : les inches. Car site en français ou pas, c’est dans cette unité que le site fonctionne. Vous devrez donc vous y faire et adapter le format de vos livres en conséquence.

Kindle

Que vous souhaitiez proposer votre livre au format numérique, papier ou les deux, ce sera le même site et vous devrez suivre presque le même processus. Amazon ne vendant de livres numériques qu’au format Kindle (format créé par Amazon pour Amazon), si votre e-book n’est pas dans ce format, le site vous proposera de faire lui-même la conversion. Pratique. Pratique ? Personnellement, je ne me fie pas à ce genre de chose. Comme expliqué dans l’article Convertir son e-book en Kindle, j’ai trouvé un bien meilleur moyen, plus sûr, afin d’être certain·e du résultat final. Car l’inconvénient avec la conversion par KDP, c’est que vous ne pouvez pas en contrôler le résultat final. Si le site fait mal la conversion, vos lecteurs ne seront pas satisfaits de leur achat et ne recommanderont pas votre livre autour d’eux. Après les heures que vous y avez passé, ce serait dommage, non ?

Couverture

En revanche, quelque chose qui peut être réellement pratique, c’est que KDP propose, aussi bien pour le livre papier que pour l’e-book, de vous aider à créer la couverture si vous n’en avez pas déjà une. Si vous en avez une, vous pouvez tout à fait la télécharger. Si ce n’est pas le cas cependant, cela peut être intéressant. Personnellement, là encore, je préfère faire appel à un professionnel pour une couverture professionnelle. Songez que c’est un de vos meilleurs outils marketing, une couverture peut déclencher l’achat si elle est bien faite ou au contraire le bloquer si elle fait trop amateur.

KDP Select

KDP Select est un programme disponible sur le site KDP. Il ne concerne que les e-books. Souscrire à ce programme est gratuit et n’est en rien obligatoire. Certains ne jurent que par lui, d’autres, au contraire, ne veulent pas en entendre parler.

Ses points forts :

  • Sa gratuité,
  • N’est pas obligatoire : vous pouvez vendre des e-books sur Amazon sans vous inscrire à KDP Select,
  • Il vous permet de proposer des promos intéressantes, allant jusqu’à la gratuité de l’e-book pour vos lecteurs sur une période de 1 à 5 jours maximum,
  • En souscrivant à KDP Select, vous pouvez vous-même bénéficier d’offres intéressantes, voire de la mise en avant de votre e-book par Amazon,
  • Si vous avez plusieurs e-books en vente sur Amazon, vous pouvez souscrire à KDP Select pour certains et pas pour d’autres.

Ses points faibles :

  • Vous souscrivez à KDP Select pour trois mois minimum. Impossible de résilier avant ce terme,
  • Il y a une clause d’exclusivité : vous ne pouvez pas proposer votre e-book sur d’autres sites de vente pendant tout le temps où vous serez affilié à KDP Select. Cette clause ne s’applique qu’à l’e-book et pas au livre papier.

Il existe un autre point important à connaître en ce qui concerne KDP Select. Certains considèrent qu’il s’agit de quelque chose de positif, d’autres de négatif : c’est la vente à la page. Si vous souscrivez à ce programme alors Amazon proposera à ses clients d’acheter votre e-book page par page. Puisqu’il s’agit d’e-books et non de livres papiers, c’est le site qui définit des unités qui correspondent à peu près à des pages. Ainsi, un lecteur peut acheter une page, puis deux et s’arrêter là, par exemple, sans autre frais pour lui si le livre ne l’intéresse plus. Il peut aussi choisir de lire tout le livre ainsi, ce qui lui reviendra souvent bien moins cher que le prix que vous aviez fixé pour l’e-book.

C’est à vous de voir si les plus compensent les moins ou pas. Personnellement, lorsque je lance un livre, j’inscris l’e-book à KDP Select pour les trois mois minimums afin de proposer gratuitement l’e-book pendant cinq jours. Cela en facilite le lancement. Passé les trois mois, je quitte KDP Select afin de pouvoir proposer mes e-books sur d’autres sites de vente. Je trouve que c’est un bon compromis.

Livres en plusieurs langues

Si vous traduisez un livre dans d’autres langues, vous pouvez faire le choix de le vendre dans ces autres langues uniquement sur Amazon. Dans ce cas là, garder KDP Select en permanence pour les versions traduites peut être intéressant.

 

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Format or not format

La première chose que vous devrez maîtriser pour vous lancer dans l’auto-édition est la notion de format. Vous vous dites j’ai une belle plume, je sais écrire (en fait, c’est ça la première chose à maîtriser), j’aimerais que tout le monde me lise ou alors j’aimerais me montrer que j’ai raison d’y croire, que j’en suis capable ou bien encore quand je serai riche et célèbre, les maisons d’éditions regretteront amèrement de m’avoir envoyé balader.

Bref, quelle que soit votre raison, vous êtes prêt·e à vous lancer corps et âme dans l’auto-édition. Vous cherchez comment vous y prendre, vous cherchez et vous allez surfer sur le net pour trouver un maximum d’infos. Alors là on vous parle de format papier, de format epub, de format kindle de 11 x 18, de A5 et de bien d’autres et vous vous dites « Mince, je démarre à peine et je suis déjà perdu ! »

En réalité, il n’existe non pas une, mais plusieurs notions de formats.

Papier ou e-book ?

La première notion de format à considérer est celle-ci. Papier ou e-book ? Le format papier pour livre papier est le livre matériel, physique, en papier qu’on trouve dans toutes les librairies, celui dont on tourne les pages.

A contrario, l’e-book est un livre dématérialisé, les mots, le texte sont uniquement disponibles sur support informatique (liseuse, ordinateur, tablette…). Ce livre n’a pas d’existence réelle.

Dans l’absolu, tout livre peut exister sous les deux formats. Dans les faits, certains genres se prêtent peu à l’e-book. Par exemple, la poésie s’adresse à un public qui traditionnellement aime le contact avec le papier. Si vous souhaitez éditer de la poésie, je vous conseille donc d’éviter le format e-book. Les enfants ont également besoin de toucher, de manipuler. Un livre qui leur est destiné est donc vivement conseillé au format papier. Les romans et les guides pratiques en revanche se prêtent aussi bien à l’un qu’à l’autre.

Livre papier et e-book

Avantages de l’e-book

Il n’y a pas de frais d’impression. Or lorsque vous éditez du papier, l’impression est votre plus gros poste de dépenses. Il s’agit donc d’un point important. Autre avantage, vous n’avez besoin d’aucun stock. En ligne, vous pourrez vendre sur plus de sites, car certains comme Kobo sont exclusivement dédiés aux e-books et il vous sera plus facile de vendre en numérique sur d’autres qu’en papier. Je vends déjà en numérique (en e-book) sur fnac.com, mais pas encore en papier. Qui dit frais réduits dit prix de vente réduit. Vos e-books se vendront donc à des prix (0,99 €, 2,99 €…) que le livre papier aura du mal à concurrencer.

Mais il est faux de croire que vous pourrez réaliser et vendre votre e-book sans aucun frais avec donc un bénéfice de 100 %. Même si les frais de réalisation d’un e-book ne sont rien en comparaison de ceux attachés au livre papier, si vous voulez un livre de qualité professionnelle et vous n’aurez pas le choix si vous souhaitez vendre, votre e-book devra être parfait. Pas de fautes d’orthographe ou de grammaire (ce qui implique de faire appel à un (au moins) professionnel de la correction), une couverture parfaite pour être vendeuse, etc. À cela s’ajoute la commission des sites de vente.

Inconvénients de l’e-book

Surtout en France, l’e-book est encore assez décrié et quoique la proportion de gens achetant des e-books augmente d’année en année, ne vendre qu’au format e-book vous fera perdre un potentiel important de clients.

Avantages du livre papier

Pour beaucoup de gens encore, rien n’est comparable au plaisir de tenir un livre au format papier et d’en tourner les pages une à une. Vous aurez de plus, vous qui avez écrit ce livre, la joie de le tenir entre vos mains et de constater ainsi tout le travail réalisé. D’un point de vue plus prosaïque, le livre papier se prête à tous les genres littéraires sans distinction. De plus, les gens qui n’achètent que des e-books sont rares ; vous aurez donc un panel de lecteurs potentiels beaucoup plus conséquent à condition toutefois de vendre sur Internet.

Inconvénients des livres papier

Les frais sont beaucoup plus importants. De quelques dizaines d’euros de frais pour la réalisation d’un e-book, on passe, a minima, à plusieurs centaines pour le livre papier. À cela, il y a une alternative : l’impression à la demande qui réduit considérablement les coûts, mais ce point fera l’objet d’un prochain article. Autre inconvénient, si les frais sont plus importants, le prix de vente l’est aussi. Vos lecteurs les moins aisés réfléchiront donc davantage avant d’effectuer l’acte d’achat.

 

Notez que je ne vous parle pas ici d’une considération fondamentale, l’écologie. Les amoureux de l’e-book vous expliqueront en chœur que parce qu’il est numérique, l’e-book est plus écologique que le livre papier pour lequel il a fallu couper des arbres, réaliser le papier, ce qui demande un certain nombre de produits chimiques, réaliser l’encre, qui demande aussi un certain nombre de produits chimiques… En fait les choses sont évidemment moins simples qu’il n’y paraît car les appareils électroniques contiennent tous des matières premières comme des métaux lourds extrêmement polluantes et dont l’extraction génère une pollution effroyable, tuant parfois toute vie à des centaines de mètres à la ronde, voire des kilomètres. À cela, il faut ajouter l’électricité nécessaire à charger la batterie (dont la réalisation induit aussi une pollution extrême) ou au fonctionnement de votre appareil de lecture. Si cette électricité est nucléaire comme c’est encore le cas plus de 80 % du temps en France, alors votre appareil de lecture est une vraie bombe écologique. S’il fallait donc faire le bilan en terme d’énergie grise (la pollution produite lors de la fabrication d’un objet), il serait bien difficile de savoir lequel des deux formats est le moins polluant.

Les différents formats papier

La notion de format recouvre également la taille de votre livre papier. Elle est généralement exprimée en cm, mais peut être aussi en mm.

Par exemple, un livre de format A5, le plus fréquent, mesure 14,8 cm x 21 cm. Le format poche, lui, mesure 11 cm x 18 cm.

Ces deux formats sont les plus communs, mais il en existe bien d’autres. À vous de savoir celui que vous préférez.

Attention toutefois, les Anglo-saxons mesurent en pouce ou ing ou  ». Si vous réalisez un livre papier sur le site KDP d’Amazon, c’est dans cette mesure qu’il vous faudra raisonner.

Les différents formats e-book

Pour un e-book, la notion de format correspond à l’extension fichier. Les deux principales sont le .epub et le .mobi. L’epub est le format employé par toutes les plateformes de lecture d’e-book, toutes les liseuses, tablettes, tous les ordi. Tous… sauf Amazon. Les concepteurs du célèbre site de vente en ligne ont décidé de faire bande à part en créant leur propre extension fichier, .mobi. Le site n’accepte que les e-books au format mobi. Ce format défini le kindle qui est l’e-book version Amazon. Il n’a aucune particularité, aucun avantage, aucun inconvénient sur les autres e-books, la seule différence réside dans l’extension fichier. Un e-book au format epub n’est pas accepté par Amazon. Le site fera alors automatiquement la conversion, mais attention à la casse. Il vaut mieux faire la conversion vous-même pour être sûr de vendre un e-book en bon état. Et la plupart des liseuses et tablettes ne lisent pas le mobi.

Réaliser un livre papier ou numérique de qualité professionnelle prend du temps et recquiert de maîtriser un certain nombre de concepts fondamentaux. Mais pas de panique, tout vous sera expliqué sur ce blog au fur et à mesure des articles qui naîtront dans mon Jardin de l’auto-édition.

Y voyez vous plus clair dans la jungle des formats de livres ?

 

Article publié pour la première fois sur Overblog le 20 décembre 2015.

 

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Pourquoi l’auto-édition ?

Après mon article précédent, vous devriez avoir renoncé à l’édition à compte d’auteur et sans doute aussi avoir un fol élan d’amour pour l’édition à compte d’édition.

Sauf que, sauf que…

Tout n’est pas rose, loin sans faut, au royaume de l’édition à compte d’édition.

Pour commencer, combien de gens connaissez-vous qui vous disent « Oh, moi c’est top, j’ai envoyé mon livre à une maison d’édition, elle l’a tout de suite aimé, on a signé, je n’ai rien eu à débourser, tout est à leur charge, la semaine prochaine je passe dans Vivement dimanche pour faire la promo […] »

Oui, il est TRÈS TRÈS dur de se faire éditer à compte d’édition, sauf bien sûr si vous avez un nom célèbre. Car, dans l’édition à compte d’édition, il y a ça :

Couverture Harry Potter

Mais il y a aussi ça :

Couverture Merci pour ce moment

Au passage, vous noterez que le premier n’est pas français…

Avant de vous fatiguer et de vous ruiner en timbres à envoyer votre œuvre à une maison d’édition, vous devez bien comprendre que seul 1% de tout ce qui est écrit en France est publié à compte d’édition. Et dans ces 1%, il y a Trierweiler. Pensez-vous que cela méritait d’être publié à compte d’édition ? Qu’elle écrit mieux que vous ? Une Stephen King à la française ?

Sûrement pas !

Ce livre est LA preuve que les maisons d’éditions sont là pour se faire de l’argent, pas pour faire découvrir des histoires fabuleuses ou de jeunes auteurs prometteurs. Si vous n’êtes pas connu alors vos chances d’être publié à compte d’édition sont à peu près les mêmes que celles de gagner la super cagnotte du loto un vendredi 13.

Je vous sens maintenant un peu désespéré, mais pas encore tout à fait convaincu. Car après tout, J.K. Rowling et Stephen King ont bien réussi alors pourquoi pas vous ? C’est vrai que rien n’est impossible.

Cependant, en admettant que vous parveniez, par bonheur, à vous faire éditer à compte d’édition, vous n’aurez le droit qu’à 6 à 7 % sur le prix hors taxe de chaque livre vendu. Soit pas grand chose. Oubliez vos 15 % qui étaient déjà maigres, ça c’est justement pour les J.K. Rowling et autres auteurs de best-sellers. Vous êtes un inconnu, il faudra donc vous contenter d’accepter avec le sourire les quelques miettes qu’on vous jettera du gâteau. 30 à 40% pour le libraire, autant pour le grossiste, le reste pour l’éditeur qui doit bien payer les taxes, son personnel, l’impression, la promo et faire sa marge…

Voyons l’auto-édition à présent

Comme je vous l’ai expliqué dans l’article Auto-édition kesako ? c’est à vous de tout faire, absolument tout. Vous devez être tour à tour écrivain, éditeur, marketeur, vendeur…

Je vous conseille donc de ne vous lancer que si vous êtes absolument sûr de vous et de la valeur de votre prose. Si vous ne vendez pas, tout le travail effectué le sera en vain.

Compte tenu de la charge de travail, vous l’aurez compris, l’avantage principal de l’auto-édition est dans les sous que vous pourrez en récolter si vous parvenez à vendre.

Car là, les frais sont réduits au maximum. Puisque la maison d’édition c’est vous, pas de personnel à payer, vos bénéfices seront votre salaire. Je vous conseille au moins dans un premier temps de ne pas passer par un grossiste, compte tenu de la marge qu’ils prennent, le coût pour vos ventes naissantes risque d’être trop important. L’idée est donc à étudier lorsque vous avez déjà un volume minimal de ventes mensuelles.

Quoi qu’il en soit, en fonction du canal de ventes choisi, vos bénéfices peuvent aller de 20 % à plus de 50 % par livre vendu. Jamais de 100 %, car bien sûr il y aura toujours des frais. Mais cela fera l’objet d’un autre article.

Il y a cependant un autre avantage et non des moindres à l’auto-édition quoi que celui là ne puisse se chiffrer : quand vous avez pour la première fois votre livre entre les mains, quand vous le découvrez pour la première fois dans le rayon d’une librairie, QUEL BONHEUR !

Photo de mon premier livre dans le rayon d'une librairie

Quelle joie immense !

Certes la joie serait également là à compte d’édition mais ici, à l’accomplissement d’un rêve, se cumule la récompense d’un travail de très longue haleine et le bonheur n’en est que décuplé. On mesure alors tout le travail accompli, toute la route parcourue depuis ce premier mot posé sur la page d’un cahier ou tapé sur un ordinateur. Et les heures et les heures de travail qui ont suivies prennent sens et s’effacent.

Vous ai-je convaincu d’opter pour l’auto-édition ?

 

Article publié pour la première fois sur Overblog le 19 décembre 2015.

 

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L’auto-édition, kesako ?

Kesako ? Oui, c’est une bonne question.

Vous avez écrit un beau livre et vous voudriez le voir édité. Pour cela, il n’existe non pas une mais trois façons.

Oui, trois façons d’avoir votre chef d’œuvre entre vos mimines.

NUMBER ONE

L’édition à compte d’éditeur. Vous envoyez votre manuscrit/tapuscrit à une maison d’édition, elle vous répond en vous disant qu’elle vous aime, qu’elle aime votre prose et qu’elle veut en faire profiter l’humanité tout entière en la publiant à des milliers d’exemplaires qui seront vendus dans toutes les librairies. À elle les frais, tout le travail amont, la com’, les risques, à vous la célébrité et les royalties…

Non, franchement, là vous avez vraiment le c.. bordé de nouilles comme on dit vulgairement et vous pouvez soupirer de contentement un idéal « elle est pas belle la vie ? »

Photo de Sheldon en train de sourire

NUMBER TWO

Une gentille maison d’édition vous propose d’éditer votre prose. Elle vous aime, n’a jamais rien vu d’aussi beau. Vous êtes le nouveau Mozart de la littérature. Elle vous veut absolument. Vous recevez un superbe contrat en bonne et due forme. Mais comme publier un livre coûte cher, elle vous demande de participer aux frais à hauteur de 100% soit quelques milliers d’euros. En échange, à elle les sous et à vous l’honneur de vendre vos livres, d’en faire la promo, etc. C’est l’édition à compte d’auteur. À chaque fois que vous vendrez un livre, n’oubliez pas les royalties de la maison d’édition car par le biais du contrat que vous avez eu la bonté de signer et qui vous lie désormais à elle, elle est propriétaire de votre œuvre. Bien entendu, si la mise au pilon est nécessaire, oserais-je préciser que le retour des livres se fera également à vos frais. Faut quand même pas charrier…

Photo d'un enfant avec un bonnet d'âne

NUMBER THREE

En numéro trois donc, nous avons l’auto-édition. Là, vous êtes tout, l’auteur, l’éditeur, le vendeur… Tout vous dis-je. Il vous faudra assurer la correction, la mise en page, la publication, la promotion, la vente… Tout.

Seulement, là, vous restez propriétaire de votre oeuvre et l’intégralité des bénéfices sont pour vous. Un travail de titan, si, si, j’vous jure, mais où vous avez le droit de goûter aux fruits de votre labeur.

Image de Lisa Simpson allongée sur son lit

Je vous sens étrangement pencher pour l’édition à compte d’édition à la fin de cet article.

Je pense qu’à la vue de ces lignes, vous aurez, du moins je l’espère, définitivement renoncé à l’édition à compte d’auteur. Il s’agit d’une arnaque pure et simple destinée à profiter de la folle envie d’auteurs en herbe de croire en leurs rêves.

Pour ce qui est de comprendre pourquoi éviter l’édition à compte d’édition et définitivement opter pour l’auto-édition, je vous invite à découvrir mon prochain article « Pourquoi l’auto-édition ? »

Et vous, connaissiez-vous déjà l’auto-édition ? Qu’en savez-vous ?

 

Article publié pour la première fois sur Overblog le 18 décembre 2015.

 

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