Interview : Marielle Piccolo

Bonjour à tous et à toutes. Aujourd’hui, je vous présente, une fois n’est pas coutume, l’interview d’une jeune autrice rencontrée en dédicace : Marielle Piccolo.

Marielle Piccolo

Marielle, vous avez sorti un très joli conte l’an dernier : La danseuse au visage figé. Pouvez-vous nous le présenter ?

Il s’agit d’un conte qui s’adresse aussi bien aux petits qu’aux grands. C’est l’histoire d’Hina, la petite danseuse de bois, qui est libérée de sa boite à musique par la souris du Lac. Liée à une malédiction, elle ne pourra pas rester dans un même lieu plus de trois jours. Accompagnée de ses deux ballerines transformées en chats, elle rencontrera un peintre qui voit tout en noir, une vendeuse de robes de poupées dévorée par l’avidité, et un toiletteur pour chats ayant peur des chats.

La petite danseuse au visage figé

Ce n’est pas commun comme histoire, qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce conte ?

Lorsque j’ai écrit La petite danseuse au visage figé il y a quelques années, mon but n’était pas de publier un livre. Une de mes amies était en dépression, et je voulais trouver un moyen de lui remonter le moral et surtout lui montrer que je la comprenais, à travers les mots. Pour moi, cette petite danseuse piégée dans sa boite à musique était la personnification même de la dépression. C’est comme ça que le conte a vu le jour. Finalement, je me suis laissé porter par ma plume et l’histoire a pris un autre tournant pour devenir un conte pour enfants. Mon amie, je vous rassure va beaucoup mieux maintenant ;-).

Avez-vous ou allez-vous sortir d’autres livres ? Si oui, de quoi parleront-ils ?

J’ai finalisé mon manuscrit fantastique/horreur, Le gouffre aux souvenirs. Ici, je m’éloigne complètement de l’univers enfantin et je me lance dans un genre qui me plaît également depuis toujours.

Cela raconte l’histoire d’Icare, qui après avoir échappé à une monstrueuse créature, se réveille dans une mystérieuse salle sans issues, tapissée d’une matière rouge organique. Il rencontre cinq inconnus, provenant des quatre coins du pays : un sourd et muet, un quinquagénaire, une jeune avocate, une vieille dame, et un Japonais. Personne ne connait cet endroit, mais ils ont tous un point commun : ils ont été attaqués par la même entité. Sous leurs pieds se trouve tout un monde alimenté et organisé autour des souvenirs de la Terre. Les six individus devront survivre et réussir à regagner le monde réel.

Votre livre est à 6,50 € seulement ! Quel est votre secret ?

Je vais vous dévoiler ma recette ou plutôt il n’y a aucune : je ne touche presque rien pour la vente de mes livres ! J’ai publié La petite danseuse au visage figé uniquement pour le plaisir de partager mes écrits. Les retours positifs et les échanges que j’ai avec les lecteurs constituent mes revenus. Bien qu’ils ne remplissent pas mon portefeuille, ils alimentent de loin ma satisfaction.

Les critiques sont dithyrambiques. Vous attendiez-vous à de tels retours ?

Je ne pensais pas, lorsque j’ai publié ce livre, que les critiques seraient aussi positives. J’ai tendance, comme la plupart des auteurs je suppose, à sous-estimer mon travail. Encore merci à tous pour l’accueil que vous avez fait à La petite danseuse au visage figé.

Vous aimez, je crois, raconter des histoires aux plus petits. C’est une passion que vous avez toujours eue ou que vous avez découverte sur le tard ?

J’ai toujours aimé raconter des histoires, cela depuis toute petite, mais c’est lorsque mon neveu est arrivé dans ma vie il y a 6 ans que j’ai commencé à nourrir son imagination de toutes sortes de contes. Des esprits de la forêt qui habitent dans le jardin de tata, des bus arc-en-ciel, des formules magiques ; toute excuse était bonne pour le faire rêver. C’est grâce à lui que j’ai compris que j’aimais par-dessus tout raconter des histoires aux enfants.

Considérant votre goût à conter des histoires, avez-vous déjà envisager de faire des livres audio ?

C’est un projet en cours, mais c’est top secret ;-). Par contre, le temps me manquant, je ne sais pas quand est-ce que le projet aboutira.

Enfin, l’incontournable, votre livre préféré, votre auteur ou autrice préféré·e ?

Je change encore d’univers pour vous annoncer mon livre préféré : La pierre et le sabre d’Eiji Yoshikawa. C’est un roman historique du début du XXe siècle qui raconte l’histoire de Musashi Miyamoto, grand samurai du XVIe siècle. L’auteur entremêle avec brio le destin de plusieurs personnages et il décrit tellement bien les scènes d’action, que nous avons l’impression d’assister à un film. Je suis une grande fan de films d’arts martiaux, et pratiquant moi-même le Kendo (l’art des samurai) ; je ne pouvais qu’adorer.

Pour mon auteur préféré, c’est sans aucun doute le mangaka Junji Itō, spécialiste des contes horrifiques.

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Interview : Todd Anderson

Bonjour à tous et à toutes. Cette fois, je vous propose de découvrir l’interview de Todd Anderson, auteur dont j’édite le livre Le Système.

Todd Anderson

Todd, votre roman Le Système sort le 8 octobre. Il s’agit d’une anticipation qui va vers l’Utopie. Pouvez-vous nous présenter votre roman ?

Le Système est en effet un roman d’anticipation qui commence comme un thriller avec une course poursuite, puis continue sur des modes différents tout en préservant et alimentant le suspense jusqu’au bout. De quoi parle-t-il ?  De notre époque, même s’il essaie d’anticiper un peu, avec ses menaces écologiques, mais aussi technologiques. La génétique, la surveillance, le transhumanisme… Mais nous ne sommes pas dans 1984 ou dans Le meilleurs des mondes, la société que je décris est très proche de la nôtre (qui il est vrai ressemble de plus en plus à celle d’Orwell)  et surtout présente quelques failles dans lesquelles on peut encore s’engouffrer pour créer un avenir viable.

Couverture Le Système

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire une utopie ? D’où vous est venue l’inspiration ?

J’ai écrit une utopie parce que j’aspire à une société meilleure, probablement, et souhaite apporter ma contribution, aussi modeste soit-elle. Les institutions peuvent changer, et l’humanité dans son ensemble me parait perfectible, à condition qu’on lui donne sa chance. Il n’y a pas de fatalité, tout est affaire d’éducation, de transmission et d’organisation. Mais ces changements ne peuvent advenir sans une bonne gouvernance pour nous aider. Et celle-ci aujourd’hui fait défaut. Manque de volonté sûrement, mais peut-être aussi sentiment d’impuissance… En fait, on se sent tous plus ou moins  piégés dans le système. Ce qui, je crois, est une erreur. On peut en sortir.

Todd Anderson est un nom de plume. Pourquoi avoir choisi de ne pas utiliser votre vrai nom et pourquoi celui-ci ?

Ce pseudo  est né de l’idée qu’un nom à consonance anglo-saxonne pouvait avoir un autre impact. Déjà auprès des éditeurs. C’est un peu idiot bien sûr, et cela montre aussi combien j’avais peu confiance en mon texte… Ceci-dit, j’ai fini par m’attacher à ce pseudo emprunté au Todd du Cercle des poètes disparus, ce jeune homme très réservé, assurément le moins audacieux de la bande. Pourtant, c’est lui qui à la fin se lève et entraine les autres dans sa fronde. Je crois que je suis un peu comme ça…

Vous avez commencé par autoéditer Le Système, avant de signer avec les éditions de la Goutte d’Étoile. Pourquoi ce revirement ? L’autoédition n’était pas faite pour vous ?

En fait non, je n’ai pas commencé par m’autoéditer. J’ai d’abord envoyé mon texte à un panel d’éditeurs qui tous l’ont refusé,  ou ne m’ont pas répondu. Alors, je me suis tourné vers l’autoédition pour distribuer mes livres  dans mon petit cercle de connaissance. Et là, surprise, il a été bien accueilli dans l’ensemble. J’ai senti chez certains lecteurs plus qu’une adhésion polie ou de circonstance. Un véritable enthousiasme, de l’engouement. Certains ont  lu les quelques quatre cent cinquante pages en trois ou quatre  jours. Je me suis dit alors que ce roman pouvait ou devait rencontrer un public plus large. Je l’ai donc envoyé à de nouveaux éditeurs parmi lesquels se trouvait La Goutte d’Étoile qui a souhaité le publier. Et c’est bien ainsi, parce que je ne suis pas vraiment prêt  pour l’autoédition. En ce domaine, il faut savoir communiquer, être présent notamment sur les réseaux sociaux. Ce que je ne sais pas faire.

 Vous avez sorti d’autres livres, mais sous votre vrai nom. Souhaitez-vous nous en parler ?

J’ai écrit mon premier roman il y a plus de trente ans. Et depuis, je n’ai cessé d’écrire, même si en définitive je n’ai pas produit beaucoup de livres. Pendant longtemps, j’ai fabriqué moi-même mes bouquins avec du beau papier, à l’aide d’une imprimante et d’un cousoir. Il me fallait plus d’une heure pour façonner chaque livre, c’était de l’ouvrage à l’ancienne qui réclamait toute ma diligence, mais à la fin, ceux-là étaient très beaux avec leur couverture à rebord et leur papier choisi. Plus beau, j’ose le dire, que ceux que l’on trouve ordinairement dans le commerce. J’aimais beaucoup ce travail, même s’il était très chronophage. Et puis en 2015, ô miracle, j’ai reçu un mail des éditions L’escarbille (aujourd’hui fermées). Elles souhaitaient éditer mon roman Les passeurs… Une nouvelle aventure commençait, émaillée là aussi de fructueux échanges, qui nous a conduit finalement au salon du livre de Paris.

Couverture Les passeurs

Todd Anderson sortira-t-il d’autres livres ou bien la source s’est-elle tarie ? S’il y en a d’autres à venir, mettez-nous l’eau à la bouche !

Assurément, si la vie le permet, je continuerai à écrire. Sous mon vrai nom ou sous pseudo, je ne sais pas. Un peu comme vous, Marjolaine, j’ai des projets à la pelle, beaucoup de chantiers ouverts. Trop. Je me disperse, si bien qu’aucun n’avance comme je le souhaiterais. Il y a toujours eu en moi  un désir d’écriture, provoqué souvent par une lecture, un enchantement, mais aussi par de l’indignation. Il me suffit de voir ce qu’on inflige à la nature ou aux animaux, par exemple, pour retourner à mes stylos. C’est mon côté militant. Et j’aime aussi mettre en mots les changements que je découvre en moi. Ainsi, je pense très sérieusement à écrire une suite au Système. Mais je sais que c’est trop tôt car le Todd Anderson qui doit écrire cette suite n’existe pas encore. Il me faut d’abord réaliser Todd avant d’écrire ce texte. Je ne sais si j’y arriverai, il y a toujours de grandes incertitudes, mais aussi des ressorts puissants qui poussent au changement. On saisit bien dans cette relation toute la richesse de l’écriture. Cette interaction permanente, cette correspondance incessante entre l’auteur et son travail, que l’on retrouve en fait chez tous les artistes. On se construit au nom de l’art. Et l’art nous construit.

Revenons un instant à votre roman Le Système. Sans rien dévoiler de la fin, êtes-vous un incorrigible optimiste ? Pensez-vous qu’une fin de ce type puisse prendre corps dans la réalité ?

Non, je ne suis pas vraiment optimiste, car je crois vraiment que l’humanité est mal engagée, et que les temps à venir s’annoncent difficiles. Mais j’ai un espoir. Ce qui est très différent. L’espoir qu’un jour, nous saurons tirer parti de nos erreurs et bâtir autrement. Et il me semble que cet espoir n’a rien d’anodin, même s’il est comme une petite chandelle à l’agonie. C’est lui et lui seul qui pourra rallumer la flamme dont nous avons tant besoin. C’est pourquoi faut-il  veiller précieusement sur celui-là et l’entretenir en lui donnant un peu de matière première, comme j’ai essayé de le faire dans ce livre. Je pense que l’avenir, celui auquel nous aspirons,  est entre les mains des utopistes, ou des doux rêveurs comme on dit, même s’ils sont peu nombreux,  car aucun projet, aussi pertinent ou louable soit-il, ne peut se réaliser en plénitude sans l’appel du cœur et l’adhésion sans réserve de l’esprit.

Enfin, l’incontournable : votre livre préféré, votre auteur ou autrice préféré·e ?

Cette question est plus difficile qu’elle n’y parait. En fait, je n’ai pas vraiment de livre ou d’auteur préféré. En revanche, beaucoup de livres, bien sûr, ou d’auteurs ont compté et contribué à ma formation, même si aujourd’hui je n’ai plus envie de les lire. Mais s’il faut en choisir un… ou plutôt deux, je dirais Shakespeare et Rilke. Un peu pour les même raisons. Cette compréhension du genre humain stupéfiante associée à une richesse poétique elle-même stupéfiante. Et si vraiment je ne devais emmener qu’un seul livre sur mon île déserte, ce serait tout de même celui-là : Les lettres à un jeune poète. Parce que je pourrai le lire et le relire, encore et toujours,  sans en épuiser la beauté  ou l’enseignement.

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Interview : Clarisse Bauwens

Bonjour à tous et à toutes. Aujourd’hui, nous allons parler aventure avec l’autrice de Mystéria : Clarisse Bauwens.

Clarisse Bauwens

Tu viens de sortir un super roman d’aventures pour enfants Mystéria : contre les voleurs de bijoutiers. Présente-nous l’histoire. À quelle tranche d’âge est-elle destinée ?

La série Mystéria s’adresse aux enfants de 9 à 12 ans. Il s’agit d’une série en tomes compagnons racontant les aventures d’une énigmatique enquêtrice pleine d’audace, de créativité et de piquant : Mystéria. Dans cette première mission aux multiples rebondissements, l’héroïne affronte un duo de malfrats que rien ne semble arrêter jusqu’à ce qu’elle s’en mêle. Cette étrange jeune fille au masque turquoise, vêtue de noir de la tête aux pieds va-t-elle mettre fin aux agissements de ces voyous ? Et les livrera-t-elle une fois de plus au lieutenant Bredouille ? C’est ce qu’espèrent Hélène, Leonie, Mylène et Stella, ses plus grandes admiratrices.

Courses poursuites entre vélos électriques et onewheel, explosion de boites piégées, passage aux urgences, cavale, enlèvement, évasions, le lecteur n’est pas au bout de ses surprises au fil de pages.

Couverture Mystéria

La thématique du harcèlement scolaire est également amenée dans la série avec le personnage d’Hélène. Depuis son accident et sa prothèse de jambe, elle est la cible des moqueries de ses camarades. Mais grâce à son amie Stella, les choses vont vite changer et de façon très cocasse.

C’est donc un livre pour enfants rempli d’humour, de solidarité, d’action et d’apprentissages.

Tu prévois d’autres tomes, dis-en nous plus. Combien, quand ? Fais-nous saliver ! 😉

Le premier jet du tome 2 est terminé et attend sa phase de relecture qui commence la semaine prochaine. J’espère le voir sur Amazon fin de cette année ou début de l’année suivante. Le synopsis du tome 3 est également prêt. Quant à ma liste d’idées pour les tomes suivants, elle est régulièrement mise à jour. Donc oui, j’espère une série d’au moins dix tomes, voire plus.

Tu as eu une idée géniale : tu as créé, en plus de ce livre, un carnet de missions, vendu à part, à remplir par tes jeunes lecteurs. Peux-tu nous en parler ?

Petite, je jouais souvent au détective dans mon village, avec mon voisin. On se prenait un peu pour des mini Jambes Bond et on remplissait toutes sortes de carnets à feuilles blanches. Je nous avais même fait des badges d’enquêteurs. L’idée d’accompagner chaque tome d’un carnet s’est donc vite présentée à moi. J’espère fournir aux enfants passionnés de missions un carnet « tout prêt » qu’il ne reste plus qu’à remplir. Je l’ai fait selon ce que je notais dans mes carnets de mission quand j’étais gamine.

Couverture du Carnet de missoins

Tes livres sont sortis respectivement les 19 et 21 juin 2021 et tu ne fonctionnes qu’avec Amazon KDP, c’est bien ça ? Est-ce un choix ou bien l’impossibilité de faire autrement ?

Le tome 1 a été disponible dès le 21 juin, et le carnet de mission le 25 (suite à une erreur chez KDP). Pour l’instant, oui, je ne fonctionne qu’avec Amazon. Les maisons d’édition que je prospecte ont des délais de un à trois ans avant de sortir un livre en librairie. Et attendre un à trois ans pour voir son livre publié, cela signifie écrire pendant un à trois ans sans avoir de lecteurs. Ce qui n’est pas envisageable pour moi. Écrire pour personne est tellement démotivant. Je me suis donc lancée dans l’autoédition, en attendant de trouver la bonne maison d’édition.

Mon compagnon et moi sommes également en voyage autour de l’Europe depuis mars 2020 et encore jusqu’en novembre 2021. Passer par un imprimeur, me ferait envoyer les livres à l’étranger, puis les renvoyer moi-même aux lecteurs : c’est donc momentanément compliqué.

Pourquoi ce prix bas de 7,99 € pour le broché de Mystéria? T’assure-t-il une marge suffisante ?

Après une étude du marché poussée, j’ai été contrainte de m’aligner aux tarifs pratiqués dans la branche « romans jeunesse non-illustrés ». J’avoue que ce n’est pas facile et que la marge est vraiment petite. Mais peut-être vais-je devoir augmenter le prix à 9,99 € dans un ou deux mois. J’attends de voir le premier bilan. Donc si vous le voulez à petit prix, c’est maintenant ! 😊

Parlons un peu de toi à présent… Je crois que tu es une sportive qui aime les voyages. D’ailleurs, je sens-là un point commun avec ta petite héroïne, je me trompe ?

Tu m’as grillée… haha. Selon Bertrand Lavier, « L’inspiration ne rime pas forcément avec la transpiration ». Je peux te dire que pour moi, ce fut tout l’inverse… J’en ai sué, des gouttes, pour faire naître Mystéria. Et des vraies, pas des fictives. Une héroïne ceinture noire de karaté, qui fait du parapente, du ski, du kitesurf, de l’escalade… ça fait transpirer !

Eh oui, mes parents ne nous ont pas épargnées, ma sœur et moi. Durant toute notre enfance et jusqu’au départ du nid familial, nous avons eu droit à un véritable entraînement digne du SAS : judo, karaté, gymnastique acrobatique, vtt, rollerblade, patin à glace, escalade, ski, snowboard, kitesurf, et j’en passe… sans oublier le côté artistique : solfège, piano, chant. Mais, hormis les multiples courbatures et heures de devoirs extra scolaires, quel plaisir d’avoir grandi dans une telle diversité sportive et musicale. Sans le savoir, mes chers parents ont fait naître en moi l’envie de créer un jour une héroïne pour enfants. C’est donc grâce à eux, et à toutes ces gouttes de sueur, qu’est née Mystéria.

Quant aux voyages, je ne les « pratique assidument » que depuis le 7 mars 2020, date à laquelle mon compagnon et moi avons quitté la Suisse pour voyager avec notre fourgon aménagé. Avant, nous partions tous les weekends avec le fourgon mais pas très loin.

Avec toutes les activités que tu fais, ta vie personnelle et professionnelle, où trouves-tu encore le temps d’écrire ?

Le temps d’écrire correctement, je l’ai justement trouvé durant ce voyage. Avant, ce n’était pas possible. Notre tour d’Europe m’a permis de me rendre compte de l’importance de l’écriture pour moi. Je sais maintenant que j’en ai besoin. C’est pour cela que j’ai décidé de travailler à 50% après notre voyage, et d’écrire à 50%. Les weekends resteront pour le sport, l’adrénaline et les nouvelles idées d’aventures à faire vivre à Mystéria.

Enfin, l’incontournable, ton livre préféré ? Ton auteur ou autrice préféré·e ?

La question que je redoute à chaque fois haha. Je n’ai pas vraiment de livre préféré. J’aime lire tous les livres d’aventures et d’action, qu’ils soient pour enfants ou adultes. Agatha Christie, Georges Chaulet et Anthony Horowitz m’ont accompagnée durant toute mon enfance et adolescence. Je leur dois le gout de la lecture.

 

Voilà, c’est tout pour cette interview, mais vous pouvez retrouver Clarisse et Mystéria sur : https://www.clarissebauwens.com/

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Interview : Delphine Hutier

Bonjour à tous et à toutes. Aujourd’hui, je vous présente l’interview d’une autrice jeunesse prometteuse et avec laquelle j’ai de nombreux points communs : Delphine Hutier.

Delphine Hutier

Vous avez choisi d’écrire des contes pour la jeunesse. Pourquoi ce choix ?

J’aime écrire pour les enfants car c’est un public que je connais bien et avec lequel j’ai une très grande affinité. Je travaille depuis plus de quinze ans auprès d’eux et j’adore être en leur compagnie. Cependant, lorsque j’ai débuté l’écriture de mes histoires, elles n’étaient au départ qu’à destination de mes enfants. Je voulais essayer de répondre à leurs besoins par l’intermédiaire d’un conte qui permettrait de dédramatiser la situation et de les apaiser. J’ai commencé à en parler à mon entourage et plusieurs personnes m’ont soumis l’idée de partager mes histoires à un public plus large. Car d’après eux, ce qui pouvait apaiser mes enfants, pouvait également en aider d’autres. J’ai quelques idées de romans que je note pour plus tard.

Couverture Léopoldine3

Tanaloko: le petit caméléon en voit de toutes les couleurs est votre dernier conte. Il est sorti le 12 mars 2021. De quoi parle-t-il ?

C’est l’histoire d’un petit caméléon qui part à la recherche de sa propre couleur. Il va rencontrer plusieurs personnages tout au long de sa quête. J’ai associé à chaque personnage, une couleur et une émotion. Ce livre permet d’aborder le thème des émotions à travers les couleurs avec les enfants. L’éducation émotionnelle est très importante à mes yeux. Je n’ai pas commencé la promo car je dois encore faire deux corrections sur mon album que j’ai malheureusement vues après validation pour impression.

Couverture Tanaloko

Vous avez aussi écrit une série de trois contes, Léopoldine. Quel nom étrange, d’où vient-il ?

Que vous me croyez ou non, ce prénom m’est apparu en rêve. Étonnement je m’en suis souvenue le lendemain matin à mon réveil. Après quelques recherches, j’ai découvert que la fille de Victor Hugo s’appelait ainsi.

Couverture Léopoldine2

Beaucoup de vos contes cherchent à transmettre un message aux enfants. Pourquoi ce parti prit ?

Je n’avais pas conscience de cela. Depuis toute petite, j’aime lire, j’aime avoir la tête dans un livre. Ils sont à mes yeux un puits sans fond de savoir et de connaissances. J’aime apprendre, découvrir, et c’est ainsi que petite fille, les livres apaisaient mes angoisses et nourrissaient ma soif d’apprendre. J’ai l’habitude d’expliquer aux enfants que chaque livre contient un trésor, cela explique pourquoi quand je vais à la bibliothèque, j’ai l’impression d’être dans une caverne aux trésors. Alors j’imagine que c’est tout naturellement que j’ai pris le parti d’écrire aux enfants pour leur transmettre un message.

Couverture Madame Feuille

Quatre de vos contes sont à 6 €. C’est un prix dur à tenir pour un auteur auto-édité. Quel est votre secret ?

Quand j’ai proposé mes livres à un public autre que ma famille, mes enfants et mon entourage proche, j’ai souhaité qu’ils soient à la portée de tous.

Vous vous définissez comme une jardinière de l’imaginaire, c’est d’ailleurs le titre de votre blog. D’où vous vient cette image ?

J’ai toujours eu beaucoup d’imagination, je peux vous bricoler un bidule aussi farfelu qu’utile, mais je ne me vois pas comme une bricoleuse. J’associe le mot bricoler au mot réparer ce qui ne me correspond pas. J’aime bien l’idée de semer des graines douces et bienveillantes dans l’esprit des petits et des grands lecteurs. Une jardinière plante et sème des graines alors tout naturellement la jardinière de l’imaginaire est née.

Couverture Léopoldine1

Le fermier et les grains de blé encourage l’enfant au respect et à l’acceptation de la différence. Un thème qui vous tient à cœur, je crois. Pouvez-vous nous en parler ?

Tout à fait, cette fable encourage au respect et à l’acceptation de la différence. Je pense que l’on est tous différents de par notre ADN, nos caractéristiques physiques, de par nos goûts personnels, mais certaines personnes se démarquent par d’autres signes distinctifs. Notamment, par leur façon de penser qui est différente, par leur façon de voir le monde et de le ressentir. Par exemple, je dis souvent que je ne comprends pas les gens, mais que je les ressens. J’ai une personnalité atypique qui peut surprendre voire effrayer. J’ai subi des brimades à l’école ou même sur mon lieu de travail au début de ma carrière, sûrement parce que je dérange autant que j’intrigue. En écrivant cette fable, je voulais faire passer le message aux enfants de ne pas avoir peur de ce qui est différent parce que c’est là où se trouve une grande richesse de découverte, de partage, d’échange. Nous vivons dans une société où la différence est source d’exclusion due à la peur de ce que l’on ne connait pas engendrée par l’ignorance. Je suis intimement convaincue que c’est en informant les enfants très tôt, en leur parlant de toutes ces notions, en leur proposant des ateliers philo que les mentalités s’ouvriront et changeront car les futurs adultes et citoyens de demain ce sont eux.

Le fermier et les grains de blé

Et enfin l’incontournable, quel·le est votre auteur ou autrice préféré·e ? Votre livre préféré ?

Je n’ai pas d’auteurs ou de livres préférés, mais j’aime beaucoup Bernard Werber, Jk Rowling, Laurent Gounelle et beaucoup d’autres, idem pour les livres.

Voilà, c’est tout pour cette interview, mais vous pouvez en découvrir plus sur Delphine et sur ses livres sur https://jardinieredelimaginaire.fr.

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Interview : Sophie Degois-Mereau

Bonjour à tous et à toutes. Aujourd’hui, c’est avec plaisir que je vous présente une autre plume amoureuse des animaux : Sophie Degois-Mereau.

Sophie Degois-Mereau

Sophie, vous avez écrit deux livres jeunesse qui racontent l’histoire d’un intrépide chat noir, Les aventures de Oz, tome 1 et 2. Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ces livres ?

Avec ma fille nous lisons beaucoup, force est de constater qu’une certaine quantité de livres sont encore sexistes quand d’autres sont assez légers en qualité de graphisme. J’avais en parallèle beaucoup d’histoires de chats à raconter. J’ai donc pris mes pinceaux pour écrire pour ma fille des histoires qui grandissent avec elle.

Tome 1 : Oz et sa famille

Vous avez l’air d’aimer les animaux. Était-ce important pour vous de prendre la plume pour les défendre ?

Je pense que si on en est à devoir les défendre, c’est que dès le début, on a raté quelque chose. Il faut éduquer pour qu’il ne soit plus nécessaire de les défendre. Mon héros est un chat noir et ce n’est pas anodin. Il s’agit de démystifier ce pelage noir qui est souvent un frein à l’adoption dans les refuges. J’ai rencontré des gens à la campagne qui voient encore les chats comme des nuisibles ou qui ne savent pas que la pilule pour chats existe ! Les enfants apprennent bien mieux et sont capables d’éduquer leurs parents aussi.

Le tome 2 : Les aventures de Oz : Oz passe une bonne journée ! est sorti le 12 décembre 2019. À quand le prochain tome ?

Le tome 3 est proche de la fin : Une aquarelle à peindre, quelques retouches d’images, la mise en page, des vérifications d’impression et ce sera bon… Donc bientôt bientôt !
J’ai stoppé la création de ce tome pendant trois mois, mon chat avait disparu sur notre lieu de vacances. Je n’avais pas à cœur de continuer sans lui.

Tome 2 : Oz passe une bonne journée

Je crois que vous aviez prévu aussi d’écrire un autre livre sur la vie de votre grand-père ? Est-ce toujours d’actualité ? Si oui, quand sortira-t-il ?

Oui cette idée me trotte toujours dans la tête. J’ai encore deux tomes de prévus pour les Aventures de Oz, plus un numéro spécial, d’autres idées encore et je pourrais m’y mettre. Ce travail me demandera plus de recherche pour coller à l’époque.

Y a-t-il d’autres livres sur le feu ?

Effectivement en parallèle du tome 3, je prépare un numéro sur la perte d’un animal. Mais cela reste dans le cadre des Aventures de Oz. Sinon je pense faire un ouvrage ou deux de coloriage, des marques pages…

Vous vendez vos livres à 10,55 €. Ce n’est pas un prix habituel. Comment l’avez-vous choisi ?

C’est très difficile d’évaluer son travail, surtout si on le compare aux grandes séries qui foisonnent et bénéficient de prix compétitifs. J’essaie de trouver un juste milieu entre ce que l’on peut mettre dans la culture et ce qui me revient après.

Vous ne vendez vos livres que sur Amazon. Pourquoi ce choix ? Vous satisfait-il ?

J’ai opté pour cette plateforme pour sa simplicité, pour son rayonnement (qui ne connait pas Amazon), mais aussi pour sa rapidité d’action. J’en suis très satisfaite, si on a besoin d’aide il suffit d’envoyer un mail et les conseillers vous répondent précisément avec même quelques conseils supplémentaires. Le seul bémol est qu’il n’y a pas autant de choix de types de finitions que chez d’autres.

Enfin, l’incontournable, qui est votre auteur ou autrice préféré·e ? Votre livre préféré ?

Je ne saurais pas dire exactement le nom d’un seul auteur. Cela dépend des moments de la vie, des ouvrages ou encore de mes envies. Il y a un livre que je relis régulièrement : Les Fleurs bleues de Raymond Queneau. J’aime beaucoup L’Alchimiste et la Sorcière de Portobello de Paulo Coelho… mais je ne suis pas contre un bon Chattam !

Voilà, c’est tout pour cette interview, mais vous pouvez en découvrir plus sur Sophie et sur ses livres sur https://sof-envrac.blogspot.com/

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Interview : Émilie Loyer

Bonjour à tous et à toutes. Pour cette première interview 2021, j’ai choisi de vous présenter une jeune autrice de fantasy : Émilie Loyer.

Emilie Loyer

Émilie, votre nouveau livre Sur le fil du temps vient de sortir (janvier 2021), il s’agit je crois d’un mélange de fantasy, votre genre de prédilection et de dystopie. C’est bien ça ? Pouvez-vous nous en dire plus sur ce livre ?

Il s’agit d’un livre mêlant magie et retour dans le temps.

Vous y découvrez un monde en perdition, proche de l’extinction où il existe quatre formes de magie (une magie de mental, une de fondamentale, une de contrôle et une autre de guerrier). L’Empereur Ultime a pris le pouvoir et a réussi à anéantir en quasi-totalité les trois autres formes de magie. Seul un petit clan de résistants peut encore l’anéantir. Leur dernier espoir est d’envoyer un guerrier – Zacharie – surentraîné dans le temps à un moment et à un endroit choisi afin qu’il tue cet Empereur Ultime, qui a été jusqu’à effacer totalement son identité de la mémoire collective.

Couverture de Sur le fil du temps

Malheureusement, ce tyran apprend cette ultime action et tente le tout pour le tout en essayant de tuer ce guerrier. Le dernier espoir est donc de remplacer Zacharie par Alix, la meilleure amie du jeune homme. Rien ne se passe comme prévu et l’adolescente retourne bien dans le passé, mais trop loin dans le temps. Elle se retrouve ainsi démunie dans un passé qu’elle ne connaît pas, entourée d’étrangers sans autre possibilité que d’attendre la fin du monde…

Enfin, j’ai voulu ce livre accessible à tous en y choisissant une typologie adaptée aux personnes dyslexiques. Cela rend la lecture plus facile et moins fatigante pour tout le monde, je pense.

C’est un curieux mélange de genres qui n’est pas commun. Où en avez-vous eu l’idée ?

Toutes mes idées me viennent de mes rêves. Ces derniers sont très fortement inspirés, je pense, de mes lectures et de mes séries ou films favoris. Je ne suis pas partie sur une volonté propre de mêler deux genres différents, j’ai juste voulu raconter ce que j’avais au fond de moi, ce qui grandissait au fur et à mesure que grossissait mes personnages. Et cela a créé Sur le fil du temps, qui s’avère être de la fantasy dystopique. 😊

Vous avez aussi écrit Les légendes oubliées, une saga en quatre tomes qui est un véritable succès et dont le dernier, Les Mara, est sorti en juillet 2019.  Vous attendiez-vous à pareil succès ?

Alors là, pas du tout ! Je suis d’ailleurs toujours étonnée lorsque je reçois des petits messages sympathiques des lecteurs qui me disent adorer mon histoire et ma plume. Je n’écris pas pour vendre ou pour être connue, j’écris parce que j’aime ça et que j’avais besoin, avec le premier tome de mon histoire, de savoir si j’avais un réel talent ou juste un besoin de frapper les touches…

Couverture des Légendes oubliées tome 4

Apparemment, j’ai un « talent » même si une nouvelle fois, j’en suis encore à douter de moi. J’attends d’ailleurs avec impatience des retours pour mon nouvel ouvrage, qui est différent de ma saga, afin de savoir si mon lectorat aime toujours autant mes histoires ou si ma saga a été un « coup de bol »… :p

Vous avez l’air d’être une autrice féministe. C’est un engagement important pour vous ?

Oui et non. Réponse de Normand (d’ailleurs les pauvres !), je sais, mais je m’explique :

Ma saga Les légendes oubliées place les femmes au cœur de l’ouvrage. J’en avais assez de lire des ouvrages où les femmes n’ont que trois possibilités :

  • La petite princesse qui a absolument besoin d’un homme pour l’aider à se sauver.
  • La femme sans pouvoir qui au bout de trois pages est devenue une grande prêtresse que tout le monde respecte… (je ne trouve pas cela crédible, lorsque nous devons toujours prouver – dans notre société – que nous avons une réelle place !)
  • Une méchante qui au final est bien moins forte que le héros !

J’ai donc décidé que mes héroïnes seraient déjà fortes mentalement et physiquement, avec notamment une reine des Amazones ! Mais pour le bien de l’histoire, il fallait tout de même qu’elles puissent toutes évoluer et grandir, à leur rythme, en fonction des épreuves qu’elles traversent et des objectifs qu’elles se fixent.

Nous retrouvons un peu le même schéma pour Sur le fil du temps. Bien qu’Alix soit envoyée dans le passé sans aucune préparation, elle est tout de même déjà au plus fort de ses capacités magiques, parce qu’elle a dû affronter une vie injuste remplie d’ennemis et d’hommes qui souhaitaient l’abattre.

Couverture des Légendes oubliées tome 3

Bref, tout cela pour expliquer que mon but n’était pas de mettre au premier plan le féminisme, mais seulement d’écrire des histoires plus cohérentes et logiques avec des femmes au centre de tout cela.  Résultat ? Des femmes fortes et guerrières qui n’ont pas besoin d’hommes pour régir leur vie (même si ces derniers ont tout de même une belle place dans leur vie), ce qui donne une belle définition, en effet du féminisme… La boucle est bouclée.

Et dans la vie de tous les jours ? Je peux très bien ouvrir une porte moi-même (même si c’est plus romantique de laisser « l’homme » le faire) et payer la moitié du restaurant ! Et bien entendu, je trouve totalement injuste que nous n’ayons pas le même salaire qu’un homme (et j’en ai fais les frais !) sous prétexte que nous pouvons donner la vie alors même qu’il faut bien du courage et de la force mentale pour réussir cet exploit ! Oui, je suis féministe !

Vos personnages baignent dans un univers magique ; vous-même avez une formation scientifique. Est-ce que la part rationnelle qui est en vous regrette de ne pas vivre dans ce genre d’univers ?

Un très grand OUI ! J’ai besoin de magie, de féerie et d’imaginaire dans mon quotidien. J’ai besoin de me dire que l’on peut encore interagir avec des disparus, qu’il est possible de voir des fées dans chaque branche d’arbres qui bouge et que les coccinelles sont vraiment porteuses de bonnes nouvelles… Nous vivons dans un monde – surtout à l’époque de cette épidémie – gris et sans saveur. Il faut donc trouver de la magie là où notre monde en manque cruellement.

On vous a déjà comparé à l’héroïne de votre saga. Qu’est-ce que cela vous inspire ? Rire, fierté, autre ?

Je rigole toujours lorsqu’on me le dit. Et puis je finis par me poser la question. J’ai même quelqu’un qui m’a certifié que mes vies antérieures n’avaient pas été de tout repos. C’est possible, mais dans ce cas là, et vu ce que je fais vivre à mes héroïnes, je pleure sur ce passé chargé ! Alors autant rire et me dire qu’il n’y a que la couleur des cheveux qui me rapproche de mes héroïnes !

Couverture des Légendes oubliées tome 1

Je ne sais pas me battre physiquement, je n’ai pas leur corps de rêve et je suis tellement maladroite que je me couperais avec la lame de ma propre épée !

Vous avez eu la chance de trouver une maison d’édition (7Ecrit). Comment cela s’est-il passé ?

Pas très bien ! C’est pour cela que j’ai récupéré mes droits et suis maintenant une auteure indépendante. Je ne renie pas ce passage dans ma vie. La maison d’édition m’a ouvert certaines portes et m’a permis de connaître les clefs de l’édition. Mais je n’étais qu’une auteure parmi tant d’autres (ce qui est le cas, en effet) et cette maison d’édition n’avait pas de temps à me consacrer pour les séances de dédicace. Je devais tout faire moi-même pour un « salaire » modique. Alors à quoi bon ? Autant que le travail fourni me serve réellement à moi ! D’où cette décision.

Tous les auteurs et toutes les maisons d’édition sont différents. Je ne suis pas anti édition, au contraire. Mais 7 écrits n’était juste pas fait pour moi au contraire de l’auto-édition qui me comble tous les jours !

Et enfin, la traditionnelle huitième question, votre livre préféré et votre auteur·e préféré·e ?

J’en ai plusieurs malheureusement pour vous ! :p

Mes livres préférés, que je lis et relis et relis encore : la saga de L’épée de vérité et les Harry Potter

Mes auteurs favoris : Maxime Chattam, Mireille Calmel et Nora Roberts.

Pour ceux qui arrivent en tête de liste, parce que sinon j’en ai bien, bien plus !!!!

 

Voilà, c’est tout pour cette interview, mais vous pouvez en découvrir plus sur Émilie et sur ses livres sur http://leslegendesoubliees.e-monsite.com/

Bouton pour découvrir mes livres

Interview : Laure Keesing

Bonjour à tous et à toutes. Aujourd’hui, c’est avec plaisir que je vous présente Laure Keesing, autrice, mais aussi illustratrice puisqu’elle a illustré mon conte L’autruche qui voulait voler.

Photo de Laure Keesing

Laure, ton dernier livre, Insolites, vient tout juste de sortir. Il s’agit, d’une série de dialogues rythmés, drôles et insolites sur les êtres humains. Peux-tu nous en dire plus ?

Ce sont six histoires différentes, mais au final on y retrouve la même problématique : pourquoi l’être humain fait parfois des choix d’actions qui finissent par le desservir ? Cette question me passionne parce, malgré moi, des incohérences me sautent souvent aux yeux dans le comportement humain (moi y compris !). Je ressentais parfois de la frustration à ne pouvoir y répondre jusqu’à ce que je découvre les neurosciences qui commencent à expliquer certains de ces phénomènes.

Couverture Insolites

On les retrouve en substance dans la plupart de mes dialogues, sauf le dernier. J’aborde par exemple dans Coupable le débat d’idées qui scinde souvent les gens en deux catégories (les pour et les contre) alors qu’une troisième option peut être apportée (celle du « je ne sais pas »).  Pourquoi la connerie existe-t-elle ? Dans les Prophètes, pourquoi a-t-on du mal à écouter ou à s’approprier des paroles bienfaisantes sur le long terme ? Pourquoi cela semble-t-il impossible d’aimer de façon inconditionnelle dans Oxymore ? etc.

 

Sur Amazon, il n’est présent qu’au format Kindle, pas au format papier. Pourquoi un tel choix ?

Tout simplement parce que le format papier n’est pas du tout rentable, avec les frais de port qu’Amazon ne rembourse pas complètement. Et puis, le peu de commandes que j’ai pour le moment peuvent passer directement par moi. Cela revient moins cher au lecteur.

 

En 2018 tu as sorti un autre livre dans le même style : Qu’avez-vous pour me divertir ? Il s’agit d’une pièce de théâtre qui dénonce les travers des êtres humains. D’où t’est venue l’idée d’écrire ce genre de livres ?

Cette pièce de théâtre m’est venue en deux temps. J’avais d’abord écrit mes états d’âme, comme dans un journal intime, pour exorciser un coup de blues sur ma désillusion quant à l’humanité. C’est resté plusieurs années dans un fichier (pas le coup de blues !) Puis un jour, lors d’une de mes divagations sur un tout autre sujet (cela m’arrive fréquemment), j’ai fait un bref résumé du monde : Pour arriver à celui que l’on connaît il fallait à la base trois facteurs : de la matière qui s’agglomère pour constituer des corps, une énergie qui anime une partie de cette matière pour donner la vie et une notion qui permette à cette vie d’évoluer jusqu’à aujourd’hui. J’avais mes dieux originels : la gravité, la vie et le temps.

Couverture Qu'avez-vous pour me divertir ?

Je me suis dit que j’allais les faire dialoguer entre eux à la construction du monde jusqu’à observer l’apparition des humains. Je me suis alors basée sur mon vieux texte, j’ai repris quelques idées, et j’ai tout tourné en dérision. Je me suis sentie bien mieux après cette écriture qu’après avoir accouché de mes idées noires des années auparavant. De là, je me suis dit que ce qu’il me fallait exprimer, je devais le faire sous forme de dialogues humoristiques. Le rendu final me paraissait assez bon pour avoir envie de le partager. Puisque j’ai encore d’autres « ressentis » à extérioriser de cette façon, je me suis lancée dans l’autoédition. Et voilà.

 

Les commentaires Amazon de Qu’avez-vous pour me divertir ? sont tous excellents. T’attendais-tu à de tels retours ?

Je ne m’attendais à rien, à vrai dire. Je me suis lancée sans trop me poser de questions. J’étais prête à toutes sortes de critiques. L’important, c’était que ça me plaisait, à moi ! Je me suis beaucoup amusée à écrire ces dialogues.

 

Entre les deux, il y a eu un autre livre dans un tout autre genre : Zico et moi chronique d’une journée avec mon chat. Il s’agit d’un livre d’aquarelles pour amoureux des chats et où tu présentes une journée avec ton chat. Pourquoi ce changement de genre ?

Je ne considère pas devoir appartenir à un genre particulier. C’est vrai que pour le moment il semblerait que l’autodérision sous forme de dialogues me convienne, mais j’ai aussi le souhait d’écrire autre chose. D’ailleurs j’ai déjà d’autres histoires en cours, qui sont des amorces de nouvelles ou de récits.

Couverture Zico et moi

Pour Zico, qui était mon chat, j’ai eu envie d’inscrire quelque part mes souvenirs essentiels de moments partagés avec lui. Pour ne pas les oublier, pour le faire vivre encore un peu. J’ai de nouveau eu envie de partager cette histoire, parce que je sais que beaucoup de gens aiment les chats et peuvent se retrouver dans ces saynètes. Je les ai illustrées car j’aime l’aquarelle.

 

As-tu prévu de sortir d’autres livres ? Si oui, de quoi parleront-ils et quand sortiront-ils ?

Je peux répondre facilement aux deux premières questions, mais quant à la date de sortie c’est une autre affaire ! J’ai plusieurs projets, mais je vais tenter de me concentrer d’abord sur un récit. Il s’agira de mon passage dans la fonction publique il y a une douzaine d’années. J’espère le rendre amusant, un peu à la façon de Nothomb, et le sortir fin 2021. Quant aux suivants, je ne saurais dire dans quel ordre ni pour quelle dead line, mais j’ai deux histoires de science fiction en tête. J’ai aussi l’idée de faire un livre jeunesse illustré portant sur un message philosophique. Dans l’idéal, mais ce n’est peut être qu’un doux rêve, j’aimerais également trouver le moyen de rendre la science accessible aux jeunes en mettant en avant leurs propres facultés de raisonnement et la confiance en eux.

 

Tu as aussi illustré mon conte L’autruche qui voulait voler. As-tu illustré d’autres livres ?

Oui. Après ton conte et une couverture, pendant le premier confinement une auteure, qui avait découvert Zico et Moi, m’a contactée pour que j’illustre un récit sur son propre chat. C’est le Voyage de Tutsie de Mathilde Manoury. Puisque l’aventure avec toi m’avait bien plu, j’ai accepté.

Couverture Les voyages de Tutsie

Et pour le deuxième confinement (comme quoi !) une ancienne journaliste m’a sollicitée pour illustrer un conte pour enfant sur le thème de la communication non violente. Cela m’a fait penser à toi car j’ai peint, non pas des autruchons, mais des girafes et des chacals ! Contente du résultat elle m’a demandé de lui illustrer également des poèmes et une histoire écrite par des enfants. Je suis ravie de ces projets !

Couverture L'autruche qui voulait voler

Enfin, l’incontournable : Ton auteur·e préféré·e ? Ton livre préféré ?

Évidemment, question difficile… Mais s’il faut t’en nommer un, cela sera H.G. Wells, avec L’Ile du Docteur Moreau.

 

Interview publiée pour la première fois sur Overblog le 15 novembre 2020.

 

Mes livres

Interview : Mel Ow

Bonjour à tous et à toutes. Puisque je viens tout juste de sortir un roman de science-fiction, je vous propose de découvrir une autre autrice du genre : Mel Ow.

Photo de Mel Ow

Vous écrivez une trilogie de science-fiction : Un temps à secourir, dont le premier tome est paru le 05 juin aux éditions Spinelle. Il s’agit de l’histoire de quatre jeunes gens envoyés dans le futur pour le sauver. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Parmi ces quatre jeunes, nous suivons en grande partie Emie, le personnage principal, car nous vivons l’histoire à travers ses yeux. Lorsqu’une entreprise vient la trouver chez elle pour lui faire passer un test, elle ne se doute pas que ses employés viennent du futur. En fait, ils recrutent des personnes dont l’ADN n’a pas encore muté afin qu’ils tuent leur chef d’État.

Couverture de Un temps à secourir

Ils seront entraînés et envoyés en 2165 pour cette mission. Malheureusement, il va se passer plusieurs choses qui vont bien compliquer la situation. À ce moment-là, nous sommes en première ligne concernant les multiples émotions ressenties par Emie !

À quoi ressembleront les deux autres tomes ? Avez-vous une idée de leur date de sortie ?

Les deux prochains tomes seront vraiment axés sur le futur. Nous aurons de nouveaux compagnons qui feront leur apparition et de nouveaux combats qui resteront dans la continuité de la mission initiale. Nous verrons également quelques personnages actuels se livrer un peu plus et évoluer. Quant à la fin… vous verrez 🙂 Quoi qu’il en soit, ils sont déjà terminés, mais les dates de sortie me sont encore inconnues. En effet, je n’ai pas encore demandé à ma maison d’édition. J’aimerais une sortie du tome 2 en début d’année 2021. Ce que je peux déjà dire, c’est que les suivants, tout comme celui-ci, ne manqueront pas de surprises !

Un temps à secourir est, je crois, votre premier roman. Comment vous est venue l’idée de ce futur en danger qui ne peut être sauvé que par des personnes de notre époque ?

Je suis une grande rêveuse et cela depuis mon plus jeune âge. Dotée d’une grande imagination, je n’avais de cesse de créer des histoires. En plus, dès que je lisais ou que je regardais un film, j’imaginais une suite ou un déroulé différent. Je pense que mon esprit est habitué à cela car, un jour, j’ai fait un rêve où une équipe de jeunes adultes devaient tuer une personne très dangereuse pour le monde. Au réveil, j’ai pris des notes, notamment certains détails originaux, et j’ai commencé à écrire.

J’ai plus l’habitude d’interviewer des auto-édités. Trouver une maison d’édition qui accepte de vous éditer a-t-il été compliqué ?

Oui !  J’avais déjà essayé une première fois avec simplement le premier tome puis cela n’avait pas fonctionné. Ensuite, j’ai terminé les trois tomes et j’ai retenté, tout en reprenant le premier pour le corriger et l’améliorer. Quelques maisons m’ont contactée mais pas à compte d’éditeur donc j’ai refusé. C’est vraiment compliqué d’être accepté et encore plus si nous souhaitons des conditions correctes. À la fin de l’année 2019, j’ai eu la réponse des Éditions Spinelle et me voilà !

Avez-vous des conseils pour ceux qui cherchent encore une maison d’édition ?

Ne pas désespérer et d’être en accord avec le but fixé. Je m’explique. Quand je recherchais une maison d’édition, je n’ai pas forcément visé des grandes maisons, mais j’ai élargi mes envois. Ce que je voulais, c’était « être éditée » pour faire découvrir mes histoires. Je n’irai pas jusqu’à accepter un compte auteur ou partagé, mais pouvoir participer dans les démarches pour le vendre me convient très bien. J’aime le contact avec les autres, les documents de communication, la gestion des réseaux et les rencontres avec ceux qui partagent notre univers. Il faut que chacun puisse y trouver son compte, l’important est donc de bien savoir ce que nous souhaitons dès le départ.

Vous confiez sur votre blog, qu’à présent que vous avez pris goût à l’écriture, vous ne comptez pas vous arrêter là. Avez-vous déjà d’autres idées de romans en tête ?

Oui, énormément ! Encore plus si les lecteurs sont réceptifs aux mondes que j’imagine. D’ailleurs, sans eux et leur retour, je n’aurais pas le même attrait alors merci beaucoup à ceux qui m’ont lu. En tout cas maintenant que j’ai commencé, je voudrais écrire toutes les histoires imaginées auparavant et celles qui me viennent continuellement. Le problème c’est qu’il me faudra plus d’une vie à cette allure !

Sur votre blog, vous présentez chacun de vos personnages par un croquis et une brève description. Comment vous est venue cette idée ? Cela vous a-t-il aidé à écrire le livre ou bien avez-vous fait ces croquis et descriptions après pour vos fans ?

Je voulais intégrer des dessins au livre pour montrer l’univers que je pouvais créer. Voyant que ce n’était pas possible avec mon éditeur, j’ai décidé de les présenter sous cette forme. Les dessins ne m’aident pas forcément à écrire car je les fais après, cependant, cela me permet de montrer à mes lecteurs comment j’ai imaginé les choses. Effectivement, avant d’écrire, je vis les scènes et je vois l’histoire, le déroulement et les personnages dans ma tête.

En réalité, je profite du blog et de mon livre pour dessiner car j’adore cela autant que d’écrire !

Enfin, la question classique : votre livre préféré ? Votre auteur·e préféré·e ?

Je vais peut-être surprendre car spontanément, c’est un manga que j’ai eu envie de vous citer. Je dis « surprendre » car ce n’est pas un roman littéraire comme nous pourrions potentiellement l’entendre. Suivre un personnage depuis son plus jeune âge, le voir grandir et évoluer auprès des différentes personnes qu’il rencontre fait de l’univers de Dragon Ball (si je peux le citer), mon histoire préférée. Akira Toriyama a réussi à nous faire devenir proche d’un personnage fictif au point d’aimer que ses aventures ne s’arrêtent jamais !

Pour l’auteure, je resterai classique, mais j’apprécie le travail et la détermination, notamment à ses débuts, de J.K Rowling. D’autant plus que je me sens proche des mondes qu’elle invente.

Voilà, c’est tout pour cette interview. Comme toujours, j’espère qu’elle vous a plu et vous invite à aller en découvrir plus sur Mel Ow et sa trilogie en visitant son blog à cette adresse :

https://melowauteure.wixsite.com/melowauteure

 

Interview publiée pour la première fois sur Overblog le 15 septembre 2020.

Interview : Aurore Buisson

Bonjour à tous et à toutes. Aujourd’hui, je vous propose une nouvelle interview, celle de l’autrice de La poule qui voulait être maman, joli petit conte que j’ai décidé d’éditer et qui sort le 21 juillet : Aurore Buisson.

Photo d'Aurore Buisson

Aurore, La poule qui voulait être maman est votre premier livre. Vous l’avez écrit et illustré. Comment vous est venue l’idée ?

Il y a deux ans, l’une de nos poules (nous en avions plusieurs, ainsi qu’un coq) s’est mise spontanément à couver. Il y avait plusieurs œufs, et j’ai été émue de constater qu’elle ne bougeait jamais de son nid. Garder ses œufs au chaud était sa priorité tandis que les autres allaient manger et gambader au jardin.

Couverture de La poule qui voulait être maman

Quand les poussins sont nés, j’étais comme une enfant devant ces petites boules jaunes et duveteuses ! Notre petite poule se promenait avec eux, les faisant tous rentrer sous ses ailes au moindre danger. Avec mes filles (2 et 5 ans à l’époque) nous nous sommes passionnées pour cette naissance et l’évolution de ces poussins.

Cela m’a inspiré cette histoire. J’avais envie d’écrire pour les enfants depuis longtemps, et j’avais également envie que cela mette en avant la cause animale.

Avez-vous aimé écrire ce livre ?

Oui, je l’ai écrit d’une traite ! J’ai pris une feuille, un stylo et elle est sortie naturellement de mon esprit. Je l’ai retravaillée plus tard mais globalement elle m’est venue assez instinctivement.

Pourquoi choisir d’écrire pour les enfants ?

D’abord parce que je suis moi-même maman et que lire des histoires à mes enfants est ce que je préfère faire avec elles. Partir ensemble dans une histoire, dans un monde imaginaire et poétique, avec de belles images, cela me fait du bien autant qu’à elles.

Mais écrire pour les enfants est également important pour moi car c’est un public que j’apprécie : les enfants sont ouverts et purs, sensibles aux choses essentielles. Ils sont notre avenir et il faut prendre soin d’eux, leur apporter les bons éléments, les bonnes informations pour en faire des adultes sains, bons et heureux.

Y aura-t-il d’autres livres ?

Oui, je travaille actuellement sur ma deuxième histoire pour enfants, qui aborde la peur et plus particulièrement la phobie chez l’enfant.

Vous êtes avant tout illustratrice, je crois. Avez-vous déjà illustré d’autres livres que le vôtre ? Si oui, pouvez-vous en citer ?

En effet, je suis illustratrice, et j’ai fait toutes sortes de travaux dans ce domaine, de l’affiche événementielle à l’illustration pour tout-petits. J’ai illustré, entres autres, la couverture du livre Astral, tome 1 Le Totem de VS Nobius, dont il a été très satisfait.

Couverture de Astral

Les animaux ont l’air d’être importants dans vos illustrations. Pourquoi ?

La cause animale me tient beaucoup à cœur. Ce que la société d’aujourd’hui leur fait subir, avec les pratiques d’élevages en cage, en masse, le dénigrement de leur sensibilité et de leur intelligence, me révolte. J’ai pas mal milité avec des associations pour faire entendre la voix des animaux, mais aller crier dans la rue ne me convient pas au final. Je pense aujourd’hui que le meilleur moyen pour moi de défendre leur cause c’est d’utiliser mes compétences, l’écriture et le dessin, à cet effet.

Sont-ils aussi importants dans votre vie ?

Oh oui ! J’ai toujours eu des animaux, je ne peux pas vivre sans leur contact. J’ai quatre chats, deux chiens et une jument. Les animaux sont sensibles et vrais, sans jugement. Ils nous aiment et nous acceptent tels que nous sommes. Ils nous voient tels que nous sommes. Ce sont des compagnons précieux.

Quel·le est votre auteur·e préféré·e ? Votre livre préféré ?

Voila une question difficile ! Issue d’une filière littéraire j’ai beaucoup lu, et j’essaie de garder le temps encore aujourd’hui pour me plonger dans un bon livre.

S’il faut citer quelques livres que j’ai dévorés, je dirais La nuit des temps de Barjavel, L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux de Nicholas Evans, et Et tu trouveras le trésor qui dort en toi de Laurent Gounelle… Mais il y en a d’autres !

 

Interview publiée pour la première fois sur Overblog le 15 juillet 2020.

Interview : Mélanie Dufresne

Bonjour à tous et à toutes. Aujourd’hui, je vous propose l’interview d’une autrice québécoise de science-fiction et de fantasy : Mélanie Dufresne.

Photo de Mélanie Dufresne

Vous avez écrit une série de trois romans de science-fiction, L’univers de Dominix Kemp. D’où tenez-vous votre inspiration ?

La première fois que cet univers m’est venu à l’esprit, j’avais 16 ans. J’étais en totale admiration devant mes deux frères aînés. Je voulais écrire l’histoire d’une petite sœur aussi géniale que ses grands frères.

En développant l’intrigue, j’ai réalisé que le frère aîné était un narrateur beaucoup plus captivant. Plus tard, j’ai rencontré mon conjoint et son frère cadet, qui ont une dynamique semblable à celle de Dominix et Loïc. Ça m’a permis de donner encore plus de texture aux personnages. Et Dominix a pris forme pour devenir le transporteur sympathique, mais un peu retors qu’il est aujourd’hui.

Le premier de ces trois romans, Gemellus est paru en décembre 2019 et le tome 3, Dominus est prévu pour juillet 2020. Quel rythme d’écriture ! Comment faites-vous ?

Présentement, j’écris une heure par jour, 5 à 6 jours par semaine, avec une moyenne de 1 200 mots à l’heure (3 ou 4 pages). Mais ça n’a pas toujours été le cas. Le premier jet de Gemellus aura pris 6 ans à écrire, entrecoupé par la naissance de ma fille, qui aura chamboulé pas mal de priorités. Ce n’est qu’au cours des deux dernières années que j’ai vraiment développé une routine stable, ce qui m’a permis d’écrire les deux tomes suivants en moins d’un an.

Couverture de Gemellus

Avant de commencer une histoire, je dois avoir une idée claire du déroulement complet. J’ai donc tendance à développer un plan détaillé avant même d’écrire le premier mot. Le plan évolue au fur et à mesure de l’histoire et je me laisse beaucoup de marge de manœuvre, mais le fait d’avoir une idée précise de mon objectif me permet d’avoir un rythme d’écriture soutenu.

Une fois l’écriture entamée, j’utilise un chronomètre pour faire des intervalles. Une fois le chrono lancé, aucune distraction permise. Les doigts doivent rester sur le clavier. Les réseaux sociaux et les SMS devront attendre. Et si je dois chercher un élément pour une question d’exactitude, je le fais pendant la pause. Ça fait toute la différence sur ma productivité.

C’est une série de space opera. Présentez-la nous.

Dans un futur pas si lointain, la Terre a été découverte par une civilisation plus avancée et notre technologie a fait un bond en avant.

Dominix est un transporteur spécialisé en marchandise délicate. Il opère dans le Bras d’Orion et sa réputation est bien établie. Son grand cœur est souvent en conflit avec sa morale un peu douteuse. En compagnie de son frère Loïc et de sa sœur Nova, il se retrouve toujours dans des situations incroyables. Par la faute des autres, bien sûr.

Dans le tome 1 Gemellus, Dominix doit retrouver sa sœur, avant que son employeur la fasse taire pour de bon, et l’aider à dévoiler une fraude d’envergure.

Intelligence artificielle, complot et voyages interstellaires sont au rendez-vous.

Vous ne sortez vos livres qu’au format e-book. Pourquoi ce choix ?

J’ai soumis mes manuscrits au moins une vingtaine de fois à des maisons d’édition traditionnelles. À plusieurs reprises, la réponse a été à peu de choses près « Le texte est bon, mais le marché n’est pas assez grand. ».

Comme j’ai sué sang et eau pour ce récit, il était hors de question que Dominix reste dans l’ombre. Mais j’ai un budget à respecter (comme tout le monde) et je n’ai pas de fonds à investir dans l’impression à compte d’auteur. Après plusieurs mois de recherche, j’ai découvert les tenants et les aboutissants de l’édition indépendante au format numérique. Avec un coût minimum, je pouvais offrir mon récit et le faire connaître.

Cette visibilité et mon implication dans des groupes de partages entre auteurs indépendants m’ont permis de rencontrer des écrivains et des gens du milieu de l’édition. Je suis présentement en discussions avec une petite presse montréalaise. La série Dominix Kemp pourrait bien se retrouver au format papier au cours de la prochaine année. À suivre !

En plus de ces trois romans, il y a trois nouvelles, dont Diversion, sortie en mars 2020, qui viennent enrichir la série et étoffer vos personnages. Comment vous est venue cette idée ?

Au moment d’écrire Gemellus, j’avais peu d’expérience et de connaissances comme romancière. J’avais de la difficulté à cerner mes personnages, à leur donner de la profondeur et du réalisme. J’ai donc écrit une nouvelle sur chaque personnage secondaire qui me résistait. Ils étaient plusieurs !

Couverture de Diversion

Chaque nouvelle développe un incident auquel les personnages font référence dans le récit principal. Je trouvais l’idée amusante et j’ai eu beaucoup de plaisir à les écrire. J’ai décidé de les offrir aux lecteurs pour leur permettre à eux aussi de mieux comprendre les personnages et explorer d’autres aspects de l’univers.

Y aura-t-il d’autres tomes dans L’univers de Dominix Kemp ?

Le troisième tome viendra clore la série. À ce moment, les Kemp nous laisseront pour s’attaquer à de nouveaux projets. Ce qui pourrait bien m’inspirer une suite, soit avec les mêmes personnages, soit en les utilisant comme personnages secondaires.

Je jongle présentement avec les possibilités. Au final, mon choix va reposer sur le succès de la série principale. L’écriture d’un livre représente au bas mot 100 heures de travail, étalées sur 4 à 6 mois. L’engouement des lecteurs est un facteur important pour garder ma motivation en cours de projet.

Vous avez écrit une autre série, fantastique celle-là, Ellie et le Wendigo. De quoi parle-t-elle ?

Changement de cap ! Cette série est une fantasy urbaine avec une touche de romance paranormale. J’avais envie d’explorer les légendes québécoises et de les confronter à notre monde moderne. Quelques années plus tôt, une rencontre fortuite avec un militant pour l’indépendance du Québec m’a donné matière à réflexion et je me suis demandé ce qui se passerait si les créatures surnaturelles étaient séparatistes, au même titre que les Québécois « normaux ». Le récit se déroule donc dans la ville de Québec et les alentours.

Couverture de La proie du windigo

Dans La proie du Windigo, Ellie, une jeune étudiante universitaire, se trouve mêlée à des rivalités entre les séparatistes et les loyalistes surnaturels, alors que l’enjeu pour elle est plutôt d’obtenir sa propre indépendance.

La sortie du tome 1 est prévue à l’automne 2020.

Pour terminer, la traditionnelle, votre auteur·e préféré·e ? Votre livre préféré ?

Même si ma première publication est une série de science-fiction, je suis beaucoup plus une fan de fantasy dans l’âme. J’avais 9 ans à ma première lecture de Bilbo le Hobbit. Mon adolescence a été marquée par La Ballade de Pern par Anne McCaffrey, La Romance de Ténébreuse par Marion Zimmer Bradley et À la croisée des mondes par Philip Pullman.

Mes favoris intemporels sont Patricia Briggs avec la série Mercy Thompson et Ilona Andrews avec la série Kate Daniels. Sans surprise, ce sont deux séries de fantasy urbaine. Ces auteures m’inspirent beaucoup dans mon écriture. Mon rêve est d’écrire des récits aussi captivants que les leurs, avec des personnages inoubliables et des mondes exotiques.

Voilà, comme toujours, j’espère que l’interview vous a plu et je vous invite à retrouver Mélanie sur son site : https://melaniedufresne.com/

 

Interview publiée pour la première fois sur Overblog le 15 mai 2020.

Interview : Philippe Ruaudel

Bonjour à tous et à toutes. Cette fois, j’ai décidé de vous présenter un homme qui n’a écrit qu’un seul roman pour l’instant, mais qui, comme moi en a plein d’autres dans sa caboche : Philippe Ruaudel, auteur de science-fiction.

Photo de Philippe Ruaudel

Markind 55 Cancri : Vaisseau mère est le premier roman d’une série de science-fiction mêlant Space Opera et Planet Opera. D’où vous est venue l’idée de ce roman et de cette série ?

Cela faisait quelque temps que l’envie d’écrire me tournait autour. Depuis 2014, je tiens le site lesgoodnews.fr. Au fil des articles, j’ai pris de plus en plus d’aisance dans le domaine de l’écriture. En effet, mon métier d’informaticien se trouve aux antipodes du monde de l’écriture. Puis une remise en question de mes compétences et de ma personnalité via le test Myers-Briggs m’a révélé mon potentiel. Ce fut un véritable choc. Je peux désormais m’adonner à l’écriture en lâchant les chevaux. Ainsi, tout naturellement, est né en moi l’idée d’un roman de science-fiction. J’affectionne tout particulièrement ce genre de romans. Puis l’idée a grandi pour s’ouvrir sur une saga complète de dix romans.

Présentez-nous ce premier roman.

Sans reprendre son synopsis, Markind 55 Cancri : Vaisseau mère est avant tout une aventure humaine où les thèmes de la découverte, de la nature humaine, des choix et de leur conséquences sont sous-jacents. J’invite mon lectorat à suivre l’arrivée de colons sur une planète ne présentant pas exactement la face qu’ils avaient découverte. Je l’ai dédié « aux mères », car j’ai souhaité y donner un niveau de lecture autour de la maternité.

Couverture de Markind 55 Cancri : Vaisseau mère

Le tome 2 doit sortir en 2020, pouvez-vous nous le présenter et nous donner une date précise ?

Le prochain roman n’est pas le tome 2. Il s’agit du tome 1 d’une nouvelle « lignée » un nouveau Markind en quelque sorte. Pour plus de détails, j’ai mis à disposition la matrice de sortie des romans de la saga Markind. Je sortirai donc les tomes 1 puis les tomes 2, etc.

Ce second roman est donc une aventure totalement nouvelle qui emmènera le lecteur sur une nouvelle exoplanète. De nouveaux défis seront à relever pour les membres d’équipage et les colons de cette lignée. On y suivra plus précisément, les pérégrinations d’un jeune botaniste. De nombreux événements et rebondissements seront bien évidemment présents. Les thèmes abordés seront la solitude et la création.

Le premier jet est terminé. Je suis sur la phase de consolidation. Il paraîtra sur les mêmes plateformes que le premier roman, le 13 août 2020.

Je communiquerai sur le titre au mois de juin, une fois le manuscrit protégé.

Matrice Markind

Vous avez aussi d’autres projets d’écriture en cours. Parlez-nous-en.

Cette saga m’a inspiré beaucoup, au-delà des romans, pour écrire des nouvelles pour étayer l’histoire et l’univers. Ce sera l’occasion de m’essayer à d’autres styles d’écriture. En parallèle, je poursuis l’aventure de mon site lesgoodnews.fr. J’ai aussi en projet un livre pour enfants qui ne sera pas lié à la saga ni à la science-fiction.

Vous êtes quelqu’un d’assez optimiste. Vos livres le sont-ils aussi ?

Cela dépendra des romans et du ressenti des lecteurs. Mais, j’aurais tendance à dire que oui.

Sous forme imprimée, votre livre existe au format A5 et au format poche alors que la plupart des auteurs autoédités se contentent d’un seul format. Pourquoi avoir fait un choix différent ?

Effectivement, beaucoup de personnes ont été étonnées devant les multiples formats : livre de poche, grand poche, grand format et A5. La finition est aussi différente : couverture mate et papier crème pour le grand poche et le grand format ; brillant et papier blanc pour le livre de poche et l’A5.

J’avais besoin de cette multiplicité pour connaître les goûts des lecteurs. A ce jour, il en ressort que les formats plébiscités sont le livre de poche, l’indémodable, et le grand poche pour sa couverture mate qui offre une expérience « plus naturelle » au toucher selon mes lecteurs.

Combien de temps mettez-vous en moyenne pour écrire un livre ?

J’écris mes romans durant mes trajets domicile-travail dans le train, soit près de deux heures par jour au moins trois fois par semaine. Je me suis astreint à écrire un roman par an. Dans cette configuration, il m’a fallu six mois pour écrire le premier jet du second roman.

Votre auteur·e préféré·e ?

Dois-je vraiment en citer un seul ? Arthur C. Clarke reste tout de même en tête de mon classement.

Votre livre préféré ?

Question difficile. Dernièrement, La Horde du contrevent d’Alain Damasio m’a fasciné.

Voilà, comme toujours, j’espère que cette interview vous a plu et je vous invite à découvrir le site de la série Markind ainsi que le blog de Philippe :

https://www.markind.fr/

https://philipperuaudel.fr/

 

Interview publiée pour la première fois sur Overblog le 15 mars 2020.

 

Interview : Magali Chacornac-Rault

Bonjour à tous et à toutes.

Voici une autre écrivaine de talent pour petits et grands : Magali Chacornac-Rault.

Photo de Magali Chacornac-Rault

Votre dernier roman est sorti en juin 2019. Il s’agit du tome 2 des Mad Drummers : Le face-à-face, une série jeunesse mêlant aventure, amitié et enquêtes. Pouvez-vous nous en dire plus ?

J’ai écris cette série Les Mad Drummers pour mon fils aîné qui est musicien, grand lecteur et ne trouvait pas de livre sur cet univers. Je me suis inspirée de son quotidien en ajoutant une touche de fantastique, de mystère et de frisson !

Couverture Les Mad Drummers tome 1

Cette série raconte les aventures de collégiens percussionnistes, cinq copains de 11 à 14 ans. Il y a Élise, Thibaud, Robert, Claire et Basile, auxquels s’ajoute Célestin, pianiste et petit frère de Thibaud. Ils adorent résoudre des mystères. Après avoir passé l’initiation tous ensemble, une porte vers un monde étrange s’ouvre à eux. Ils y rencontrent de grands compositeurs, de Lully à John Lennon, en passant par Mozart, et avec eux, ils vivent de folles aventures.

Dans le tome 2, ils ont tous un an de plus et leurs aventures sont un peu plus dangereuses, ils découvrent aussi qu’ils ont un rôle important à jouer dans le monde étrange qu’ils ont découvert.

Chaque livre s’étale sur une année scolaire.

Dans ce tome 2, comme dans le 1, il est aussi beaucoup question de musique. Une autre de vos passions ?

Oui, j’aime beaucoup la musique, jouer. J’ai une formation de pianiste et dans tous mes romans, il y a un personnage pour qui la musique est importante.

Il n’est pas nécessaire d’avoir une culture musicale pour lire ces romans, c’est l’occasion de découvrir cet univers.

À la fin de ces deux romans, vous présentez les personnages historiques rencontrés. Était-ce important pour vous de les faire découvrir à vos jeunes lecteurs ? Y aura-t-il un tome 3 ?

Évidemment, en tant que maman, j’aime que les lectures de mes enfants aient une dimension pédagogique, un thème sur lequel ils découvrent, apprennent des choses.

Couverture de Les Mad Drummers tome 2

Je suis en train d’écrire le tome 3 de cette série jeunesse, ce sera le dernier tome.  Il sera un peu plus complexe, mais les protagonistes ont encore pris un an et mes lecteurs aussi. J’espère qu’il sortira en juin ou au plus tard en septembre, ce qui fait un an d’attente entre chaque tome…

En novembre 2018, vous avez aussi sorti Le sorcier à tête de bouc, un thriller qui se déroule dans les Cévennes. J’avoue que ce n’est pas mon genre de livres, mais je suis curieuse de savoir comment vous est venue l’idée ?

Le thriller est un genre que j’apprécie en tant que lectrice. C’est aussi le premier roman que j’ai écrit, mais il m’a fallu du temps pour le peaufiner et le publier. L’histoire prend place dans les Cévennes d’où je suis originaire et qui est une région que j’affectionne tout particulièrement. C’est une histoire assez sombre, mais avec aussi beaucoup d’espoir et une petite romance…

Couverture de Le sorcier à tête de bouc

Ces trois livres sont sortis sur un an et demi, ce qui est une durée assez courte. Comment faites-vous pour tenir un tel rythme d’écriture ? Quel est votre secret ?

En fait, j’ai triché. J’ai publié mon premier roman alors que le second était presque prêt à l’être aussi. Et le troisième déjà écrit. J’ai choisi cette stratégie pour arriver à fidéliser mes lecteurs. Par contre, je ne pense pas pouvoir continuer à garder ce rythme, même si j’ai toujours un peu d’avance.

J’ai mis plus de deux ans entre le premier mot et la publication de mon thriller Le sorcier à tête de bouc et environ un an pour le premier tome des Mad Drummers. Maintenant que je suis plus à l’aise avec les différentes étapes, tout est un peu plus rapide…

Parlez-nous un peu de vos projets d’écriture. Quels mondes ou quels monstres enfouis grouillent dans votre tête ?

Il y a tout d’abord un nouveau thriller qui paraitra courant janvier. Son titre est Emmurées. On y retrouve Anna Lafont et Matthew Colins, les protagonistes du Sorcier à tête de bouc. Cette fois, l’enquête se déroule aux USA, dans une petite université hors norme de Washington. C’est plus un thriller psychologique où la place de la femme est centrale.

Il y a donc aussi l’écriture en cours du dernier volet des Mad Drummers.

Et enfin, un premier jet à corriger d’une romance fantastico historique se déroulant dans les basses Cévennes en 1881. Le thème de ce livre est la liberté, liberté de religion, liberté d’aimer, liberté de choisir sa vie. Il y aura aussi de la sorcellerie et des créatures fantastiques !

Vous êtes archéobotaniste. Comment en êtes-vous venue à l’écriture ?

Depuis de nombreuses années, j’invente des histoires, d’abord pour m’évader lors de moments difficiles au cours de mon adolescence puis pour mes enfants… Jusque-là, les histoires restaient dans ma tête. Elles n’étaient rien qu’à moi. Faire de la bêta-lecture m’a donné envie de me lancer.

Enfin, l’incontournable, votre auteur·e préféré·e ? Votre livre préféré ? Pourquoi ?

C’est pour moi une question très difficile, je lis beaucoup depuis mon adolescence. J’aime beaucoup de genres : polar, thriller, roman historique, SFFF, jeunesse que je partage avec mes fils, documentaires…

Je n’ai pas un auteur préféré ni même un livre préféré. Plusieurs m’ont particulièrement touchée dans des styles très différents. Certains livres ont aussi eu plus d’impact que d’autres suivant la période de ma vie.

Pour citer quelques auteurs, même si je suis certaine d’en oublier : Sir Arthur Conan Doyle, Robert Louis Stevenson, Jean-Pierre Chabrol, les sœurs Brontë, Jane Austen, Anne Perry, JRR Tolkien, Anne Mc Caffrey, Sire Cédric, Thomas Harris, Brame Stoker, Marcel Pagnol, Shakespeare, Albert Camus…

 

Voilà, comme toujours, j’espère que cette interview vous a plu et vous aura donné envie de découvrir les livres de Magali Chacornac-Rault.

 

Interview publiée pour la première fois sur Overblog le 15 janvier 2020.

Interview : Eva Justine

Bonjour à tous et à toutes.

Aujourd’hui, je souhaite vous faire découvrir une écrivaine à l’univers qui m’est peu familier, mais qui ne manque pas d’attrait : Eva Justine.

Photo d'Eva Justine

Il semble que tu te sois mise à écrire sur le tard. Comment cela t’est-il venu ?

Par hasard. J’étais sur un groupe de lectrices et nous avions envie de tenter d’écrire une histoire à plusieurs mains. Les autres ont abandonné en cours de route, alors que moi j’ai pris beaucoup de plaisir à poursuivre. Depuis, écrire est devenu une véritable passion.

Couverture de Musher tome 1

Déjà 15 romans parus et en peu de temps si je ne m’abuse ! Tu es très prolixe ! Comment tiens-tu un tel rythme d’écriture ?

J’ai la chance de ne pas travailler et mes fils sont adultes, ce qui me laisse tout le loisir d’écrire. Sans compter que je ne regarde quasiment jamais la télévision. Je lis également très peu, excepté en été, tout simplement parce que lorsque je suis plongée dans mon univers, j’ai du mal à entrer dans celui de quelqu’un d’autre. Je garde donc toute la concentration pour mes histoires. Je travaille énormément, je ne compte plus les heures passées à tapoter mon clavier.

Couverture de Musher tome 2

Parlons un peu de ta série de trois tomes Musher. Elle démarre dans le Grand-Nord canadien, nous fait passer par des coins de France avant de repartir pour le Yukon. Moi qui adore Jack London, j’avoue que cette série m’a intriguée. D’où t’est venue l’idée de cette série ? Peux-tu nous la présenter ?

Là encore, c’est le hasard. Je discutais avec un de mes lecteurs gay canadien qui me disait ne jamais avoir lu une histoire récente avec des mushers. Comme j’adore écrire sur l’hiver et décrire tous les paysages tapis sous leur couverture blanche, j’ai découvert le Yukon ( que je ne connaissais pas du tout) paradis des mushers.

Couverture de Musher tome 3

Ton style semble être l’aventure mêlée de romance, comme dans Musher et Unité K9, une autre série, de deux tomes celle-là est-ce bien ça ?

Oui. L’aventure, mêlée de romance et teintée d’humour pourrait définir mes écrits. Dans quelques jours le bonus de Musher sortira. Il n’était pas prévu, mais les fans de cette saga ont tellement insisté que j’ai à nouveau chaussé les raquettes pour repartir dans le Yukon.

Couverture de Unité K9 tome 1

Nous retrouverons mes personnages quelques années plus tard. Concernant, Unité K9, là encore ce qui ne devait être qu’un one-shot s’est transformé en quadrilogie. Les fans de cette série voulaient tellement connaître la suite des aventures de mes héros que je suis repartie cette fois-ci en Utah. Le tome 3 sortira pour la St Valentin. Le dernier tome reste à écrire.

Couverture de Unité K9 tome 2

Tu sembles être adepte de romances gay, comme dans Le seigneur Cathare. Est-ce tout simplement ce qui t’inspire ou bien est-ce un parti pris pour défendre la cause LGBT ?

J’ai débuté avec de la romance gay, tout simplement car j’ai apprécié la lecture d’une série MM. Au moment où j’ai commencé à écrire, je ne savais pas qu’il existait une grande communauté LGBT. D’ailleurs, j’imaginais écrire pour des hommes, alors que finalement le public friand de ce style de lecture est en grande majorité féminin. Le roman que tu cites comprend deux histoires d’amour, une MF et une MM.  J’aime mêler les genres et ne pas me contenter d’un couple phare et de faire-valoir. J’écris également de la romance MF. Cet été deux tomes MF sortiront et dès que j’aurai terminé celui en cours, j’écrirai un nouveau MF.

Couverture de Le seigneur Cathare

Tu dis que tu aimes dépayser tes lecteurs et il y a d’ailleurs un gros travail de recherche pour tes livres. Est-ce compliqué ? Comment procèdes-tu ?

Oui, j’aime énormément ce travail de recherches. Ce qui me paraissait rébarbatif à l’école, me passionne désormais. En plus de suivre une histoire d’amour, mes lecteurs apprennent donc mille choses dans mes romans. Le net m’est d’une grande aide, sinon je me rends à l’espace culturel de ma ville. Mes contacts via le net m’aident également. Je pose parfois une question sur ma page auteure et il y a toujours quelqu’un qui a la gentillesse de me répondre ou même un auteur qui s’était posé la même question que moi et qui a la gentillesse de me répondre.

Couverture de Kitsune

Parle-nous des animaux dans tes romans. Pourquoi tiens-tu toujours à en mettre ? Qu’apportent-ils à tes histoires ?

J’aime les animaux. Ils sont des compagnons fidèles qui apportent tellement à leurs maîtres. Ils sont la touche drôle ou sensible dans mes histoires. Comme moi, mes héros aiment les animaux et je pense que ça continuera ainsi tant que j’écrirai, car cela m’amuse beaucoup de montrer leur affection envers mes personnages.

L’incontournable : ton auteur·e préféré·e ? Ton livre préféré ? Pourquoi ?

J’ai des goûts très éclectiques, en littérature comme en musique. J’aime, mais je ne suis pas du genre fan, avec les excès que cela engendre parfois. Dans des styles très différents, je vais beaucoup aimer Sophie Kinsella et Gilles Legardinier pour leur humour, Charlaine Harris pour son univers et surtout Abigail Roux et Madeleine Urban qui m’ont donné envie d’écrire. Citer un livre est très difficile, donc je vais me contenter de dire La Série Ty et Zane, Tome 1 : Traque à New York , puisque c’est le livre qui a tout changé pour moi.

Voilà, c’est tout pour cette interview, j’espère qu’elle vous a plu et je vous encourage à découvrir le blog d’Eva sur : https://evajustinebook.wixsite.com/accueil

 

Interview publiée pour la première fois sur Overblog le 15 novembre 2019.

Interview : Fanny Broussard

Bonjour à tous et à toutes.

Aujourd’hui, j’ai choisi de vous présenter une autrice auto-éditée qui écrit, entre autre chose, sur la misère animale. Thème qu’il est nécessaire, hélas, d’aborder. Amicale, engagée pour les auteurs aussi bien que pour les animaux : Fanny Broussard.

Photo de Fanny Broussard

Ton premier roman est Dans la peau de Kiwi. Il raconte l’histoire d’une petite chatte qui va connaître entre autres choses, la maltraitance. Peux-tu nous en dire plus ? Qu’est-ce qui t’as poussé à écrire ce livre ?

Couverture de Dans la peau de Kiwi

Rien ne m’y a vraiment poussé. Je suis très engagée dans la protection animale (PA) je vois beaucoup de misère dans les rues. L’été dernier j’ai eu deux/trois semaines de « calme » et je me suis lancée dans l’écriture d’une petite nouvelle alors que je n’avais jamais vraiment écrit de ma vie, mis à part les rédactions scolaires.

D’une trentaine de pages, j’ai fini par y mettre un point final qu’au bout de 310 pages ! Ce livre est un témoignage de ce qui se passe dans nos rues selon le point de vue d’un chat errant. Leur vie n’est pas drôle, donc forcément, c’est triste, mais pas que ! De nombreux lecteurs qualifient ce premier roman d’ascenseur émotionnel.

Ton deuxième roman Dans la peau de Whisky (pas encore sorti) paraît être dans la même veine, puisqu’on se retrouve cette fois dans la peau d’un petit lapin. Ces livres sont-ils tout public ou bien réservés à la jeunesse ?

Couverture de Dans la peau de Whisky

Alors, j’aurais tendance à dire le contraire, je déconseille aux jeunes de moins de douze ans. Il y a de la souffrance animale et les enfants ont tendance à projeter leur lecture dans leur propre vie. J’ai déjà eu une maman qui m’a contactée, hors d’elle, car sa jeune fille de sept/huit années avait lu Dans la peau de Kiwi, et avait développé une sorte de stress ensuite. Ce stress s’est caractérisé par la séquestration du chat de la famille dans sa chambre « pour qu’il ne lui arrive rien » et elle attrapait les chats qu’elle trouvait dans la rue pour les mettre en sécurité.

Tout ça pour dire que c’est aux parents de décider si leur enfant est prêt pour ce genre de lecture. Si l’enfant a conscience que le monde peut être injuste et dur, et qu’il n’y a pas des licornes à chaque coin de rue, je pense que mes livres peuvent leur être offerts sans problème.

Whisky, Kiwi, que des personnages attachants. N’est-ce pas trop dur de regarder le monde à hauteur de chat ou de lapin ? Comment t-y prends-tu pour créer ce genre de personnages et les faire vivre ?

Bonne question ! J’ai toujours été entourée de chats dans ma vie, alors ça n’a pas été très compliqué de me mettre dans leur tête, même si j’y ai laissé quelques neurones ! Pour Whisky… C’est beaucoup plus dur.

En 2016, j’ai créé une association de protection animale dédiée aux NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie) dont les lapins font partie. J’ai donc eu l’occasion d’en avoir quelques-uns en famille d’accueil. Toutefois, je ne pense pas être encore une experte de leur psyché. Je maîtrise les conditions de vie, la nourriture, les soins, les comportements sociaux, mais de là à créer un caractère attachant tout en respectant le lapin en lui-même, c’est un sacré défi.

Ton troisième roman, Shindarem est lui aussi en cours d’écriture. Cette fois, plus d’attendrissants animaux. Peux-tu nous en parler ? Que veut dire le titre ?

Couverture de Shindarem

Le titre est une énigme donc je ne peux pas en dire plus. Les lecteurs devront deviner lors de leur lecture.

Si, il y a un chat dans l’histoire, une minette nommée Câline en mémoire à mon premier « amour » félin si on peut dire. Cette chatte va servir de garde fou au protagoniste principal.

Shindarem, c’est l’histoire d’une jeune fille nommée Eléanore qui présente un dédoublement de la personnalité assez flippant qui lui fait faire des choses étranges. Je ne souhaite pas en dire plus, car c’est un livre en pause depuis une année déjà et j’ai peur de dire des bêtises.

Mais j’ai bien, au moins, une dizaine de projets en cours, c’est assez épuisant, mon cerveau ne s’arrête jamais.

Tu as réalisé une remarquable bande-annonce pour Shindarem. D’où t’es venue cette excellente idée et comment as-tu fait ?

Alors je ne l’ai pas faite, il s’agit de Breizgraph, il est graphiste pour les auto-édités. C’était un test pour lui, afin de montrer de quoi il est capable aux autres auteurs indépendants. Donc si ça vous a plu, c’est que ça marche !

Tu as cinquante-cinq commentaires sur Amazon ! Mais quel est ton secret ?

Je fais beaucoup de ventes, deux brochés en moyenne par jour, et lors des préventes de Kiwi, 233 exemplaires ont été vendus donc je pense que ça aide pour avoir des commentaires. Ensuite, j’ai mobilisé mes proches qui ont lu le livre et mis quelques annonces sur Facebook pour rappeler aux lecteurs de mettre un avis.

Tu es très engagée en protection animale, parle-nous de tes combats.

Oui, en effet. Disons que je me bats pour la « Vie », qu’elle soit humaine ou animale, ou encore végétale. Mais j’ai une affinité toute particulière pour les animaux, je ne me l’explique pas vraiment, peut-être que le genre humain me déçoit un peu trop souvent…

Mon premier combat est celui de l’abandon des animaux domestiques en France, nous sommes les champions d’Europe. Vive la France !

Ensuite, je dirais la lutte contre la déforestation, je vais essayer de limiter l’impression de mes romans, mais mon lectorat est à 99% sous format papier, quel choix cornélien.

La chasse me touche énormément, c’est pourquoi le tome III de la série « Dans la peau » portera sur une renarde. Ce livre permettra de dénoncer certaines pratiques. Il y a aussi le trafic d’animaux, notamment le côté très sombre de la prostitution animale. C’est un marché qui brasse des sommes faramineuses… Les grands singes en sont les premières victimes, mais il y a aussi les animaux de compagnies… ça se déroule partout autour de nous. J’essaie de ne pas y penser, sinon c’est la déprime assurée.

Pour finir, l’incontournable question : ton auteur·e préféré·e ? Ton livre préféré ? Pourquoi ?

Alors je sais surtout ce que je n’aime pas ! Mais j’ai eu un énorme coup de cœur quand j’étais enfant : la saga de l’Héritage (Eragon) de Christopher Paolini. D’ailleurs, j’ai appris qu’aujourd’hui sortait une suite !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Voilà, c’est tout pour cette interview. Comme toujours, j’espère qu’elle vous a plu. N’hésitez pas à découvrir le site de Fanny : http://www.fanny-broussard.com/

 

Interview publiée pour la première fois sur Overblog le 15 septembre 2019.

Interview : Anaïs W.

Bonjour à tous et à toutes.

Voici la troisième interview que je vous propose, celle d’une romancière à succès dont je vous recommande les romans. Elle est auto-éditée, très souriante et accessible : Anaïs W.

 

Photo d'Anaïs W.

Ton nouveau roman, Suivre les vagues Tome 1 : À contre-courant, raconte l’histoire d’une jeune femme qui risque de se perdre dans une histoire d’amour. C’est bien ça ? Que peux-tu ou veux-tu nous dire sur ce livre ?

Couverture de Suivre les Vagues

Suivre les vagues est mon cinquième roman et il sera en deux tomes. Le premier est sorti le 25 mai dernier. Nous suivons Éléa, une jeune trentenaire, qui cherche à s’affranchir de ses peurs, de ses doutes pour être enfin elle-même. Mais ça veut dire quoi « être soi-même » ? Comment savoir si on est sur le bon chemin ? Comment transformer sa vie face aux doutes ?
Dans cette histoire, il y a un fond de romance, cet homme qui vient semer la zizanie dans son évolution, mais le développement personnel est aussi mis en avant. Je souhaite que les réflexions de mon personnage, les outils qu’elle utilise soient une source d’inspiration concrète pour mes lecteurs, bien plus que dans mes précédents livres.
Toutes les informations sur Suivre les vagues sont sur cette page : https://anaisw.com/suivre-les-vagues/ avec la couverture, le résumé… et les premiers chapitres !

Un autre de tes romans, Juste puni, est sorti il y a un an. Il s’agit d’un tout autre genre, je crois, puisqu’il raconte l’histoire d’un enfant battu. Es-tu, comme moi, une touche-à-tout ou bien as-tu un genre de prédilection ?

Couverture de Juste puni

Oui, je suis assez touche-à-tout à condition que cela concerne « l’humain ». Quel que soit le genre, j’aime les histoires initiatiques où le personnage est amené à se surpasser, à se remettre en question. Le genre vient ensuite de lui-même en fonction de mon inspiration et se dessine en fonction de l’ambiance du roman. Pour Juste Puni, par exemple, ou Au-delà des tours, les libraires tendent à dire qu’il s’agit d’une ambiance « polar » par ce côté un peu plus sombre et brutal caractéristique… sans parler du suspense toujours très présent !

Tu as un grand succès, tes livres s’arrachent littéralement. Peux-tu donner ta recette ou au moins un conseil ou deux aux lecteurs en herbe qui vont lire cette interview ?

Couverture de Au-delà des tours

Mon succès, je le dois à mes lecteurs ! Les lecteurs qui me connaissent déjà et me soutiennent, ceux qui ont des blogs et qui partagent leur lecture… Chaque partage me donne une nouvelle chance d’être découverte par de nouveaux lecteurs potentiels grâce au bouche-à-oreille, à leur commentaire. Ma recette est donc de bien s’entourer et d’être toujours sincère. 🙂

Tu parviens à faire ce dont beaucoup rêvent : tu vis de ta plume. Tu as même créé un blog où tu rédiges des articles sur le sujet. Comment t’est venue cette idée ?

Dès mes débuts en auto-édition, j’ai partagé mon expérience sur un blog au fur et à mesure de mon apprentissage. C’est finalement dans la continuité de ce que je fais dans mes romans : j’avance dans la vie, je découvre des choses (sur l’auto-édition… ou sur moi-même…) et je les partage avec les auteurs ou mes lecteurs, à travers un blog ou mes romans.

Revenons à tes livres. Lequel est ton plus gros succès à ce jour ?

Couverture L'espoir au corps

Mon plus gros succès a été L’espoir au corps, publié en 2017, qui a conquis plus de 6000 lecteurs dans les 6 premiers mois après sa sortie. Il a profité de quelques coups de main d’Amazon (ce qui n’est pas négligeable) avec des Promos du mois ou des Offres Éclaires. Je pense que la couverture et le titre ont beaucoup plu. Même si Juste Puni et Suivre les vagues n’ont pas connu une telle avalanche de lecteurs, leur succès n’est pas moins à apprécier ! Les commentaires sont toujours extrêmement positifs et les lecteurs s’accumulent petit à petit, toujours au rendez-vous.

Tu prévoies une prochaine sortie pour septembre ou octobre. Mets-nous l’eau à la bouche !

Cela mettra surtout l’eau à la bouche de ceux qui ont lu le tome 1 de Suivre les vagues, puisqu’il s’agit du tome 2 ! Une chose est sûre, d’après leurs commentaires, je peux déjà vous dire que vous n’êtes pas au bout de vos surprises. 🙂 J’ai demandé à mes lecteurs ce qu’ils attendaient de cette suite et même si je réponds à quelques-unes de leurs demandes… ils ne s’attendront pas à certains évènements ! En tout cas, le tome 2 de Suivre les vagues sera dans la continuité du tome 1 : un roman feel-good mêlant développement personnel sur fond de romance. Les questionnements d’Éléa, le personnage principal, sont différents, mais pas moins prenants !

Quels sont, selon toi, les ingrédients d’une histoire réussie ?

D’abord la capacité de l’auteur à susciter des émotions liées au déroulement de l’histoire (envie, frustration, surprise…) et aussi liées aux personnages eux-mêmes et à leurs parcours (attachement, mécontentement, colère, tristesse…). Mes lecteurs me disent assez souvent qu’ils sont complètement projetés dans le vie de mes personnages et qu’ils ne parviennent plus à s’en défaire. Ce qu’ils ont lu et vécu à leur côté reste pendant un long moment dans leur esprit. Pour moi, c’est donc un élément essentiel d’une histoire réussie : les émotions.
Ensuite, il y a forcément les bases : que l’histoire soit bien menée, pas ennuyante (rebondissements, suspense) et qu’elle apporte quelque chose aux lecteurs (du divertissement, un moment de réflexion…).

Ton auteur·e préféré·e ? Ton livre préféré ? Pourquoi ?

Mon auteure préférée est J.K. Rowling et mes livres préférés sont les Harry Potter. Ce que j’aime chez cette auteure, c’est sa capacité à entraîner le lecteur dans un univers complexe, où tout se croise et s’entremêle. Ce que j’aime beaucoup aussi, ce sont les valeurs qu’elle partage à travers ses écrits : l’amitié, le courage, la persévérance et la détermination.

Voilà, c’est tout pour cette interview, j’espère qu’elle vous a plu et je vous encourage à découvrir le blog d’Anaïs sur : https://anaisw.com/romans/

 

Interview publiée pour la première fois sur Overblog le 15 juillet 2019.