Comment publier un livre, marketing pour auteurs

Ce livre de Joanna Penn est un peu plus poussé que Comment gagner votre vie en écrivant, de la même autrice, sur le plan du marketing. Encore plus d’idées, développées autrement et généralement davantage. De quoi, là encore, faire des progrès en marketing et développer vos ventes…

Couverture de Comment vendre un livre

Quatrième de couverture

Le premier métier d’un auteur est bien entendu d’écrire de bons livres, mais de nos jours, son deuxième métier est d’en assurer la promotion.

Faire du marketing n’est pas une compétence que la plupart des auteurs ont naturellement, et il y a peu de formations théoriques. Mais quand votre livre atterrit sur les rayonnages des librairies virtuelles ou physiques et que les ventes ne décollent pas, il n’y a que deux choses qu’un auteur peut faire : écrire d’autres livres ou… se frotter au marketing.

Ce livre est pour les auteurs qui veulent vendre plus de livres, mais il est aussi pour les auteurs qui veulent entrer dans une dynamique d’entrepreneur. Il répond aux attentes des auteurs traditionnels qui veulent prendre le contrôle de leur avenir professionnel, et à celles des auteurs indépendants qui démarrer leur carrière.

Il contient des tactiques à court terme pour ceux qui veulent rapidement augmenter leurs ventes. Toutefois, l’idée principale du livre est de vous aider à créer des habitudes et de vous apprendre des principes marketing qui aideront votre carrière d’auteur sur le long terme.

Il s’agit aussi d’aller plus loin que le livre, car les méthodes révélées dans cet ouvrage peuvent vous amener à développer des activités : devenir conférencier, vendre d’autres produits, et créer en général des opportunités dont vous n’avez pas encore idée aujourd’hui.

Joanna Penn est auteur, conférencière internationale et entrepreneur basée à Bath. Elle a été nommée parmi les 100 premiers professionnels de la création par les lecteurs de Guardian en 2013.

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Faites appel à des chroniqueurs : ils sont là pour vous aider

Bonjour à tous et à toutes. La pratique se développe, mais certains auteurs auto-édités hésitent encore à franchir le cap ou ne savent pas comment. Alors n’hésitez plus et faites appel à des chroniqueurs pour parler de votre livre, ils sont là pour vous aider.

Chroniqueurs : personnes qui éclairent des livres

Faites appel à des chroniqueurs : ils sont là pour vous aider

Mais d’abord un chroniqueur (ou une chroniqueuse), qu’est-ce que c’est ? C’est une personne qui tient un blog, une chaîne Youtube ou qui est active sur les réseaux sociaux et qui se sert de ces médias pour partager avec ses fans ce qu’elle a acheté. Ce peut-être n’importe quoi. Certains de ces chroniqueurs sont spécialisés dans les livres. Ils ne parlent que de ça sur leur blog, chaîne Youtube, etc. Les plus efficaces sont nommés influenceurs et il est assez dur de parvenir à les contacter car ils ont une PAL (pile de livres à lire) si importante, qu’ils deviennent très sélectifs (et on les comprend) quant au choix de leurs nouvelles lectures.

Il y a quelques années, les grandes maisons d’édition boudaient ce lien avec les lecteurs qu’elles jugeaient trop amateur. Sans compter qu’on ne peut pas prévoir à l’avance ce que dira la chronique. Elle peut tout à fait être mauvaise… Aujourd’hui, c’est un mode de communication que pratiquement toutes ont adopté tant il peut être efficace. À tel point que certains se font payer et en vivent…

Mais mettons les choses au clair : pour percer en tant qu’auteur ou qu’autrice, vous allez devoir consacrer quelques exemplaires de vos livres à votre promotion. Concrètement cela signifie que vous « donnerez » ces livres ou que vous payerez pour qu’on les lise ! Pourquoi ai-je mis des guillemets à donnerez ? Parce que si la personne qui recevra l’ouvrage ne vous paiera pas en monnaie sonnante et trébuchante, elle vous paiera autrement, c’est-à-dire en parlant de vous et de votre livre. Et dans le monde des livres où des milliers de titres sortent chaque année, la visibilité est presque autant le nerf de la guerre que l’argent. Sans l’un, vous ne pourrez pas sortir votre livre, sans l’autre vous ne pourrez pas le vendre et encore moins vivre de votre plume. C’est précisément cette visibilité que vous apportent les chroniqueurs en parlant de votre livre. Ils savent communiquer et ils ont un réseau de fans déjà tout prêts à les écouter pour ça. Cela vaut bien un exemplaire gratuit ou un petit chèque, non ?

Attention toutefois, car comme partout, tous les chroniqueurs ne se valent pas. Certains ne vous apporteront qu’une faible visibilité et pas de ventes. Certains ne parleront de vous que sur Babelio et autres plates-formes du genre. Certes, c’est déjà bien, mais ce n’est pas suffisant. Ne vous leurrez pas, avoir son livre sur Babelio ne peut apporter que du positif, c’est de la visibilité en plus, soit précisément ce que vous recherchez. Mais les plates-formes comme Babelio, si elles sont utiles, ne font pas tout. Si vous n’êtes visible que là, quelle que soit la qualité des commentaires qui y sont laissés sur votre œuvre, vous ne vendrez pas. Ainsi, vous devez, avant de sélectionner vos chroniqueurs, faire une enquête minutieuse sur eux.

  • Chronique-t-il votre genre littéraire ? Comme chacun, les chroniqueurs ont leurs préférences et les fans qui les suivent ont a priori les mêmes qu’eux. Inutile de contacter un chroniqueur qui ne s’intéresse pas à votre genre.
  • Est-il présent sur plusieurs médias (ce n’est pas une obligation, mais c’est toujours mieux) ? Si oui, lesquels ?
  • Combien de personnes le suivent, sont abonnés ? Si vous ne trouvez pas l’info, n’hésitez pas à la lui demander, c’est important. Combien commentent ces chroniques ? les partagent ?
  • Combien a-t-il de vues pour chacune d’elles ?
  • Sont-elles plutôt positives ?
  • Son blog, sa chaîne Youtube ou/et ses réseaux sociaux sont-ils régulièrement alimentés ? Si non, fuyez !

Ce sont là les points à vérifier à chaque fois. Si tous les voyants sont au vert, alors n’hésitez pas à contacter le ou la chroniqueuse, pour lui demander si vous pouvez lui envoyer votre livre. Certains acceptent les e-books. Pensez-y, ce sera pour vous une belle économie ! Plus vous serez visible, mieux vous sélectionnerez vos chroniqueurs, plus vous ferez des ventes.

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Faire traduire son livre

Bonjour à tous et à toutes. Aujourd’hui, nous allons voir si c’est une bonne idée de faire traduire son livre et si oui, comment s’y prendre.

Bonjour traduit dans plusieurs langues

Est-ce bien utile de traduire votre livre ?

Pour savoir si vous devez faire traduire votre livre, la première question à vous poser est est-ce qu’il se vend bien ? Un livre qui se vend mal dans votre langue se vendra sans doute mal dans les autres ! Et faire traduire un livre coûte cher ! Très cher. En général entre mille et quatre mille euros voire plus. D’où l’inutilité de faire traduire un livre si vous n’êtes pas certain·e de le vendre en langue étrangère. Il existe bien des traducteurs meilleurs marchés, mais je vous les déconseille, la qualité de la traduction risque de ne pas être au rendez-vous. Ceci étant dit, diffuser aussi votre livre en langue étrangère peut être un formidable moyen de décupler vos ventes ! Car cela, bien entendu, démultiplie le nombre de lecteurs potentiels. La deuxième question à vous poser pour savoir si vous devez faire traduire votre livre est si vous avez accès au marché visé. Si vous ne pouvez pas provoquer la rencontre entre le lecteur étranger et votre livre, là encore, à quoi bon le traduire ? Pour que la traduction soit intéressante, il faut que vous ayez la possibilité de proposer le livre aux lecteurs de la ou des langues visées.

Conclusion : Si votre livre plaît déjà dans la langue dans laquelle il a été écrit, s’il a déjà un lectorat et si vous êtes en mesure de le proposer à des lecteurs étrangers, foncez ! La traduction sera sans doute un atout pour vous. Dans le cas contraire, passez votre chemin.

Comment procéder ?

  • Pour commencer, ne vous servez surtout pas d’un traducteur automatique du genre de Google ou Reverso. Ils peuvent être très pratiques pour traduire de petites phrases ou de petits textes à droite à gauche à titre personnel, mais absolument pas pour une traduction efficace et professionnelle. Cherchez un vrai traducteur ou une vraie traductrice. Quelqu’un dont c’est le métier. Attention, les professionnels de la traduction ont leur spécialité. Certains traduisent les pubs, d’autres les ouvrages médicaux, certains sont de bons traducteurs à l’oral, mais pas à l’écrit, etc. Il vous faut donc un traducteur qui sache traduire un livre. Attention encore, traduire, par exemple, du français vers l’anglais, ce n’est pas la même chose que de traduire de l’anglais vers le français. Idem bien sûr pour les autres langues. Là encore, la plupart des traducteurs savent traduire dans un sens, mais auront du mal dans l’autre.
  • Une fois que vous aurez trouvé le traducteur idéal et qu’il aura fait la traduction, vous devrez trouver quelqu’un capable de corriger son travail. De la même façon que vous faites corriger votre texte avant de le sortir en VO, il faut le faire corriger avant de le sortir en version étrangère (VE).
  • La VE devra avoir son propre ISBN et donc son propre code barre, mais ce n’est pas tout. Les codes graphiques et les goûts des lecteurs varient d’un pays à l’autre. Il faudra donc peut-être que vous changiez de couverture pour la VE. Pour cela, allez sur les sites de vente en ligne tels Amazon et allez étudiez les goûts et codes graphiques des lecteurs de la langue visée. Puis déduisez de ce que vous trouvez de l’intérêt ou pas de changer de couverture.
  • Enfin, il vous faut mettre en vente le livre sur un canal de vente accessible aux lecteurs du ou des pays concernés. Vous l’avez sans doute compris avec le point précédent, mais le plus simple pour cela est de passer par un site de vente tel que Amazon. Mais ce n’est pas le seul. D’autres sites de vente peuvent vous ouvrir les portes de l’international. Pour ce qui est des e-books, il y a par exemple l’Ibook Store d’Apple.

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Youtube : Pourquoi faut-il se lancer ?

Bonjour à tous et à toutes. Avez-vous déjà songé à faire des vidéos Youtube ? Non ? Vous devriez essayer.

Youtube

Aujourd’hui, les auteurs et autrices qui veulent réussir ne peuvent plus en faire l’économie. Comme les réseaux sociaux, Youtube devient un incontournable. Donc, si vous pouvez faire des vidéos, lancez-vous, n’hésitez-pas !

Réfléchissez à ceci : quand vous vous posez une question sur un sujet, où allez-vous chercher l’info en premier lieu ? La plupart des gens répondent : Youtube.

C’est pour cela que vous devez y être aussi.

Pour ma part, comme vous le savez, il y a environ un an et demi, j’ai commencé à poster régulièrement sur Youtube. Depuis, par manque de temps, les vidéos se sont progressivement arrêtées. Mea culpa. Mais ce n’est pas définitif et je prévois de m’y remettre.

Je ne suis pas youtubeuse et n’ai pas le matériel pour cela. Mes vidéos sont faites avec les moyens du bord et sont longues à préparer, d’où la mise momentanée sur pause. Oui, préparer une vidéo et la poster ensuite sur Youtube peut être long, très long. Quand ce n’est pas votre tasse de thé, cela rend les choses encore plus longues. Pourtant, c’est une nécessité.

Personnellement, je fais des vidéos sur l’orthographe et je présente mes livres. Vais-je faire d’autres types de vidéos ? J’y pensais un temps, aujourd’hui, je ne sais plus. Je l’envisage toujours. Nous verrons.

Faites des vidéos sur un sujet que vous maîtrisez afin de les proposer aux gens. N’hésitez pas. Pensez que vous devez proposer un contenu de qualité, digne d’intérêt. Et mettez un lien dans la description de chacune de vos vidéos qui dirigera sur votre site d’auteur ou d’autrice.

Vos vidéos Youtube ne doivent pas excéder quelques minutes, sans quoi, les gens se lasseront. Tentez de publier de façon régulière pour gagner des abonnés et en visibilité.

Voilà, armé·e de ces quelques conseils, j’espère que vous saurez vous lancer.

 

Article publié pour la première fois sur Overblog le 19 octobre 2020.

 

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Les précommandes

Bonjour à tous et à toutes. Aujourd’hui, nous allons parler des précommandes.

Les précommandes, un moyen pour devenir plus fort.

Mais qu’est-ce qu’une précommande ?

Il s’agit de la possibilité que vous offrez à vos lecteurs de commander votre livre avant sa date de sortie officielle.

Ce qu’il vous faut :

  • Un bon livre,
  • Un début au moins de lectorat (pas obligatoire, mais préférable),
  • Une sortie programmée pour votre livre,
  • Un accès Internet,
  • Une bonne campagne marketing en amont,
  • Des sites de vente (Amazon, site perso, etc.).

Les précommandes, du moins à une échelle d’auto-édité, se font surtout sur le net. D’où la nécessité d’y avoir accès, mais si vous lisez cet article, c’est que ce point est déjà validé. D’où également la nécessité des sites de vente pour y proposer votre petit bijou de littérature. La bonne campagne marketing en amont sert à parler et à faire parler de votre livre : pour l’acheter, les gens doivent savoir qu’il existe. Commencez la com’ à ce sujet plusieurs mois à l’avance.

Pour ce qui est de la sortie programmée, c’est plutôt évident, le concept de précommande implique que la date de sortie soit définie pour donner la possibilité aux lecteurs de commander le livre en avance.

Mais concrètement, à quoi ça sert, les précommandes ?

À plusieurs choses : les personnes qui achètent un livre, qui le commandent, seront plus dans l’optique d’en parler autour d’elles si elles sont dans l’attente de le recevoir, du jour fatidique de la sortie, etc. Ce point cependant, peut être considéré comme négligeable au regard du suivant : sur Amazon et la plupart des sites de vente en ligne, les algorithmes sont sensibles au nombre de ventes, que la date de sortie soit passée ou pas. Si bien que si vous avez commencé à vendre des exemplaires avant la sortie, votre livre se retrouvera bien placé dans les résultats de recherches dès le jour J, grâce à ces précommandes.  Si tout se passe bien et que vos précommandes sont assez nombreuses (d’où l’intérêt d’avoir déjà un début de lectorat), cela initiera un cercle vertueux qui permettra de maintenir votre livre en bonne place et donc de lui conserver des ventes.

Bref, donner la possibilité de précommander vos livres est un outil puissant pour réussir sa sortie à ne surtout pas négliger.

Pour créer un livre en précommande sur Amazon, il suffit de créer la page produit et d’inscrire comme date de sortie une date qui n’est pas encore passée (celle que vous avez préalablement définie).

Voilà, j’espère vous avoir convaincu·e de l’importance des précommandes. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez dans les commentaires.

 

Article publié pour la première fois sur Overblog le 29 juin 2020.

 

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Salons du livre et foires artisanales

Bonjour à tous et à toutes. Oui, les dédicaces, c’est très bien. Cela peut vous garantir beaucoup de ventes et si vous vous débrouillez bien et en faites assez, cela peut même vous garantir un début de salaire. Cependant, ne vous a-t-on jamais dit de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier ? Pour réussir en tant qu’écrivain·e, vous devez diversifier vos canaux de ventes. C’est inévitable. Pour cela, lancez-vous dans les salons et les foires !

Salons et foires : Vous êtes tel un petit poussin qui vient d'éclore : ne ratez pas votre entrée dans le monde.

Les salons du livre

Vous en avez déjà entendu parler, vous en avez peut-être déjà fait. Ils sont incontournables. Peut-être plus encore que les dédicaces.

Il y en a toute l’année. Certains sont généralistes, d’autres spécialisés dans un type de livres donné. Livres pour enfants, science-fiction, polar, BD… Il y en a pour tous les goûts. À vous de choisir ceux qui vous correspondent le mieux. Cependant, si certains peuvent très bien marcher, d’autres peuvent être de vrais cauchemars : pas ou peu de monde, attente, froid, chaud, mauvaise organisation… Comme pour tout, il y a donc les bons et les moins bons. Mais ce n’est qu’en les faisant que vous pourrez vous forger une idée et écrémer.

Quant à l’attitude de vente à adopter, elle est bien loin de celle en dédicace : lorsque vous êtes en dédicaces, vous êtes, a priori, le ou la seul·e écrivain·e sur place à ce moment-là. Vous pouvez donc vous permettre d’aller à la rencontre de vos futurs lecteurs. Sur un salon, cela ne serait pas très fair-play pour les personnes des autres stands. Vous devez rester bien sagement à votre stand.

Bien sagement ? Il existe tout de même deux ou trois petits trucs pour attirer vers vous le chaland.

  1. Une jolie nappe colorée qui attire l’œil,
  2. Un kakémono,
  3. Vous : ayez une tenue qu’on remarque, pourquoi pas un déguisement ou un tee-shirt en rapport avec vos livres (ou pas). Toujours dans le but de vous rendre visible et donc de vous démarquer.
  4. Proposer des bonbons, des biscuits, décorez votre stand d’un petit Pixies ou autre.

Vous l’avez compris, attirer l’œil est le maître mot !

Foires artisanales

Elles fonctionnent un peu comme les salons du livre à ceci près qu’elles ne sont pas dédiées aux livres. Et comme pour les salons du livre, il y a les foires qui sont généralistes et celles qui sont spécialisées dans un type de produits donné, celles qui marchent et les autres.

Je vous conseille de ne pas vous fatiguer à chercher une foire artisanale qui ne soit pas généraliste, vous ne rentreriez pas dans les cases, à moins d’écrire dans un domaine très précis.

Celles qui marchent sont généralement celles qui se trouvent dans les sites touristiques.

Si la foire est en extérieur, vous aurez sans doute besoin d’un parasol forain ou d’une tonnelle. Renseignez-vous.

Pour les techniques de vente en revanche, se sont sensiblement les mêmes que sur un salon du livre. Vous n’êtes pas seul·e, donc évitez d’aller à la rencontre des gens, c’est à eux de venir à vous, d’où l’intérêt, là encore, d’avoir un stand qui attire.

Salons ou foires, dans tous les cas, ne voyez pas les artisans ou les autres auteurs comme des concurrents, mais plutôt comme des collègues, des soutiens qui peuvent vous apporter solutions, bonnes idées et surtout un peu de compagnie dans ce monde de brutes. Voir article sur le sujet.

 

Article publié pour la première fois sur Overblog le 15 juin 2020.

 

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Votre BAT et vous

Bonjour à tous et à toutes. Lorsque vous avez envoyé vos fichiers à l’impression, votre BAT, pour Bon à tirer, aussi appelé épreuve, est votre dernière occasion de corriger ce qui ne va pas. Autant dire, une étape importante à ne pas rater…

Le BAT est tel les derniers mètres d'un chemin de corde

Il y a des erreurs (de l’imprimeur ou de vous) qu’on ne voit qu’à l’impression. C’est toute l’utilité d’un BAT.

Il peut arriver à l’imprimeur de faire quelques retouches, surtout au fichier de couverture, afin qu’il corresponde aux standards gérés par ses machines. Rassurez-vous, les grosses retouches ne peuvent être faites sans votre consentement. Celles dont je parle ici sont minimes et le plus souvent invisibles à un œil profane. Mais il arrive que ces modifications volontaires et minimes en entraînent d’autres en cascades jusqu’à ce que cela se voit. Rassurez-vous, c’est rare. Mais si cela arrive, l’imprimeur ne le verra peut-être pas. Après tout, c’est vous qui connaissez votre couverture, pas lui.

Cas de figure beaucoup plus souvent rencontré (en tout cas dans mon expérience), si, comme moi, vous faites le dos et la quatrième de couverture vous-même, ce qui peut se faire assez aisément grâce à des logiciels tels que GIMP (attention toutefois à ne pas faire n’importe quoi), certaines de vos modifications peuvent en masquer d’autres… qui apparaîtront malgré tout sur le fichier PDF… et donc à l’impression. Cela implique de toujours, mais vous le saviez déjà, contrôler les fichiers que vous envoyez à l’imprimeur. Cependant, encore une fois, certaines anomalies vous sauteront aux yeux sur le BAT alors que vous ne les aviez pas vues sur le PDF. D’où l’importance du BAT… (Et c’est pourquoi personnellement, je me méfie toujours des « BAT » informatiques qui n’ont de BAT que le nom et qui ressemblent traits pour traits à votre PDF.)

Pour la première de couverture, vérifiez par exemple :

  • que le titre soit bien tel que vous l’avez disposé,
  • ainsi que votre nom,
  • que l’image ne soit pas décalée par rapport au fichier PDF,
  • qu’aucun élément important n’ait été coupé lors du massicotage.

Pour le dos, vérifiez que tout est bien placé et ne déborde pas sur la première ou la quatrième de couverture.

Pour la quatrième de couverture, vérifiez :

  • qu’il n’y ait pas de faute d’orthographe dans le résumé,
  • qu’aucun mot du résumé ne soit coupé en fin de ligne,
  • que le code barre apparaisse bien,
  • ainsi que le numéro ISBN,
  • que le prix TTC soit affiché.

Vérifiez sur l’ensemble de la couverture que tout est propre, pas de point ou de tache qui ne devrait pas s’y trouver (par exemple dans les zones de texte ou à proximité), vérifiez TOUT.

Pour le fichier texte, vérifiez qu’aucune page blanche ne se soit malencontreusement insérée, que la numérotation des pages est bien faite, que la mise en page vous convient (parfois, ce qui nous paraissait bien sur l’ordinateur n’a pas le même effet sur papier). Il peut arriver aussi de trouver une dernière faute d’orthographe qui avait échappé jusque là à tous les yeux chargés de la débusquer, ainsi que des formulations maladroites. Encore une fois, l’effet papier peut tout changer et permettre de voir ce qui était invisible jusque là. Donc, profitez-en !

Certains conseillent de relire tout son livre à voix haute et de le faire relire par deux autres personnes afin d’augmenter le nombre de radars traqueurs d’anomalies diverses et variées.

Contrôlez tout ce à quoi vous pouvez penser, c’est votre dernière chance.

 

Article publié pour la première fois sur Overblog le 20 avril 2020.

 

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Les autres auteurs et vous

Bonjour à tous et à toutes. Vous n’êtes pas seul·e ! Vous le saviez bien sûr. Il y a plein d’autres auteurs et autrices. Parmi eux, certains publieront dans de grandes maisons d’édition et bénéficieront de redoutables campagnes marketing avec lesquelles vous ne pourrez pas rivaliser, d’autres sortiront leur livre le même jour que le vôtre, peut-être dans le même genre, certains de ces livres seront meilleurs que le vôtre, d’autres moins bons. Bref, vous n’êtes pas seul·e !

Non, vous n'êtes pas envahi !

Amazon n’est pas complètement étranger à ce phénomène, car c’est en grande partie le célèbre site de vente en ligne qui a démocratisé l’édition et a permis l’auto-édition.

Mais qu’importe, ce n’est pas d’Amazon dont il est question dans cet article. Plutôt de votre relation avec les autres auteurs. Car une fois fait ce constat, vous avez deux possibilités, soit voir les autres auteurs comme des concurrents, soit les voir comme des amis ou des collègues.

Et que les choses soient claires, à ma connaissance, aucun des auteurs qui ont percé ont regardé les autres comme des concurrents.

Il est rare qu’un lecteur ne lise les livres que d’un seul auteur, en général, les gens qui aiment lire s’attachent à un genre (au moins) et lisent plusieurs livres de plusieurs auteurs différents dans leur genre de prédilection.

De fait, vous avez tout intérêt à regarder ce que font les auteurs qui écrivent dans le même genre que vous et à vous en inspirer. Regardez ce qui marche et ceux qui marchent. Que font-ils pour se démarquer ? Si un lecteur choisit le livre d’Untel aujourd’hui, tant pis, il choisira peut-être le vôtre demain. Ou vice versa… Et peut-être que pour aider ses lecteurs à trouver vos livres et aider vos lecteurs à trouver ses livres, vous pourriez établir des liens l’un avec l’autre ?

Une proposition d’échange de bons procédés est une excellente façon d’établir le contact et de vous rapporter à tous deux de nouveaux lecteurs.

De façon plus globale, n’oubliez pas de toujours vous inspirer de ce qui marche. Si vous avez besoin d’aide, Facebook, par exemple, regorge de groupements d’auteurs qui ne sont là que pour partager. Aussi bien la promotion de leur dernier né que leurs bonnes trouvailles. En échange, il leur arrive aussi de demander un coup de main. Et c’est alors à vous de vous rendre utile en partageant vos idées.

Bref, vous n’êtes pas seul·e !

N’en démordez pas, n’en doutez pas.

Chacun peut être une pièce du puzzle

Le monde de l’auto-édition est aujourd’hui une jungle dans laquelle les lecteurs ont du mal à se retrouver, mais c’est aussi un environnement sain dans lequel vous trouverez auprès de vos confrères et consœurs tous les renseignements dont vous avez besoin. C’est ainsi que vous devez le voir. N’oubliez pas qu’entre concurrents et collègues, le chemin de la réussite passe par les collègues ! 😉

 

Article publié pour la première fois sur Overblog le 06 avril 2020.

 

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Impression à la demande

Bonjour à tous et à toutes. Aujourd’hui, nous allons parler de l’impression à la demande. Mais qu’est-ce que c’est ?

L’impression à la demande ou BOD (Book on demand), est un service offert par plusieurs sites de vente de livres en ligne. Concrètement, vous leur envoyez les fichiers de votre livre (fichier texte et fichier de couverture), vous leur donnez les caractéristiques de votre livre papier : format, nombre de pages, prix. Ensuite, ils se chargent de mettre le livre en vente sur leur site et ne l’impriment que quand ils reçoivent une commande.

Ils reçoivent une commande pour un exemplaire ? Ils n’imprimeront qu’un exemplaire. Pas de stock ni pour eux ni pour vous et ce que vous gagnez par exemplaire est fixe.

Peinture d'oiseau imprimée

Avantages de l’impression à la demande

  • Vous n’avez pas à faire de stock. Or, avoir un stock de livres chez soi, cela prend de la place. Personnellement, mes livres occupent une pièce entière à eux seuls.
  • Imprimer des livres coûte cher. Cela peut même être le plus gros poste de dépense dans l’impression papier. Voici donc une dépense d’évitée.
  • Plus de visibilité sur Internet et plus de possibilités pour les gens de trouver votre livre car il est potentiellement présent sur plus de sites et dans des formats variables.
  • Idéal pour démarrer dans l’auto-édition.

Inconvénients de l’impression à la demande

  • Imprimer un livre coûte cher. Et plus la quantité de livres imprimés est faible, plus c’est cher. Le coût de revient de chaque exemplaire est donc plus important et par conséquent, votre rémunération plus faible.
  • La qualité finale du livre est souvent inférieure à celle que vous auriez en passant par un véritable imprimeur.
  • Certains sites d’impression à la demande (souvent les plus efficaces) exigent l’exclusivité de la distribution de votre livre.

Mes choix personnels

De mon côté, bien que je sois toujours en recherche de nouveaux sites proposant de l’impression à la demande de qualité avec lesquels je pourrais travailler, pour l’instant, pour ce canal de vente, je ne passe que par Amazon. La qualité de leurs ouvrages imprimés à la demande n’est plus à démontrer, bien que comme partout, elle soit inférieure à celle des livres que je reçois de mes imprimeurs.

Ainsi, pour un livre au format A5 de 150 pages vendu 15 €, je touche 6,65 €. Pour ce type d’impression, c’est une redevance correcte. La plupart des autres sites proposent des redevances moins intéressantes.

L’inconvénient d’Amazon en ce qui concerne l’impression à la demande est que si l’interface (KDP) est en français, les mesures de longueurs sont en anglais, en pouces (inches, in) et correspondent aux formats des livres américains qui sont légèrement différents des nôtres. Pour ma part, pour les livres que je vends en impression à la demande sur Amazon, j’ai donc toujours double fichiers : pour l’impression française et pour l’impression sur Amazon.

L’équivalent américain de nos livres au format A5 est 5,5 x 8,5 in.

Le site BOD, par exemple, est un de ces sites de qualité qui fait bien son travail, peut vous distribuer chez certains libraires (point non négligeable), mais qui demande l’exclusivité. Avec BOD, ma redevance pour le même livre serait de 5,56 €. Cela reste très correct. La seule raison pour laquelle je ne suis pas chez BOD, c’est à cause de l’exclusivité. S’ils ne la demandaient pas, je serais ravie de travailler avec eux car je suis persuadée qu’ils augmenteraient mes ventes et ma visibilité auprès des libraires notamment. Si l’exclusivité n’est pas un point rédhibitoire pour vous, allez-y. Ils se chargeront eux-mêmes de vous mettre sur Amazon, etc.

Je vous conseille en revanche d’éviter des sites du type lulu.com dont je n’ai eu que de mauvais retours concernant la qualité des livres réalisés. N’oubliez pas en effet que quel que soit votre canal de vente, vous devez toujours avoir des livres de très bonne qualité si vous souhaitez percer.

 

Article publié pour la première fois sur Overblog le 09 mars 2020.

 

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Faire et réussir des dédicaces

Bonjour à tous et à toutes. Vous êtes nombreux à me demander comment je fais pour vendre autant de livres en dédicace (en moyenne entre 25 et 30 livres par dédicace). Voici donc un article complet sur le sujet.

Être content de connaître le secret

Contacter les libraires

Cela va de soi, la première chose à faire pour réaliser une dédicace est de contacter les libraires, le plus souvent par téléphone, pour prévoir la date de la dédicace. Demandez alors la personne en charge d’organiser les séances de dédicace. Vous aurez préparé par avance quelques mots pour vous présenter et lui présenter vos livres. La plupart du temps, on vous donnera une adresse mail (prévoyez donc de quoi noter) à laquelle vous devrez écrire afin de vous représenter et d’envoyer le descriptif de vos livres. Je vous conseille d’envoyer ce mail tout de suite après le coup de téléphone. Souvent aussi, il vous faudra recontacter la personne à plusieurs reprises, car elle n’a pas que vous en tête ni à gérer.

Dans l’absolue, toutes les librairies peuvent accueillir des dédicaces. Dans la pratique, toutes ne sont pas intéressées et vous ne serez pas intéressé par toutes. Personnellement, je ne contacte que les Espaces Culturels Leclerc et les Cultura, tout simplement parce que c’est là qu’il y a le plus de monde et donc que je fais mes meilleures journées. Avec les Leclerc, le plus souvent, j’arrive à négocier une remise libraire de 25 % (contre 30 % normalement). Les Cultura en revanche refusent ce genre de baisse.

Pour information, la remise libraire correspond à la marge du libraire. Les prix des livres sont fixes. Si vous avez décidé de vendre votre livre à 15 €, par exemple, que le libraire le veuille ou non, c’est à 15 € qu’il sera vendu. Ainsi, pour qu’il fasse sa marge, c’est à vous de baisser la vôtre.

En effet, lors d’une dédicace, le lecteur paie le livre au libraire et non à vous. Ensuite, vous faites une facture au libraire du nombre de livres vendus. Si vous vendez un livre à 15 € avec une remise de 30 %, vous facturez 10,50 € au libraire. Les 4,50 € restants constituent sa marge.

Les Fnac ont la réputation d’être impossibles à contacter pour programmer une séance de dédicace et leur remise libraire de 40 % est prohibitive. Voilà pourquoi je ne fais jamais de dédicaces dans les Fnac, mais rien ne vous l’interdit si vous le souhaitez.

Réussir sa dédicace

Pour réussir une dédicace, plusieurs choses sont nécessaires.

  • Un kakémono ou un drapeau plume
  • Une jolie nappe
  • Un très beau sourire
  • Une bonne phrase d’accroche
  • De beaux marque-pages
  • De belles cartes de visite

Faisons le point.

C’est au libraire de fournir la table et la chaise. Et la plupart du temps, la nappe est là aussi. Mais prévoyez toujours d’en amener une jolie avec vous au cas où… J’ai besoin de la mienne une fois sur cinq ou sur six, peut-être moins. Mais je la prends à chaque fois.

Un joli kakémono est un très bon investissement. Il vous permet d’être plus visible et d’accrocher l’œil de vos éventuels futurs lecteurs.

Plus important encore que le kakémono, un joli, un magnifique sourire. Votre sourire doit s’entendre et rester sur vos lèvres dès que vous arrivez le matin et ne les quitter que quand vous êtes parti·e le soir. Même avec les libraires, vous devez sourire, être chaleureux ou chaleureuse. Avec tout le monde. N’oubliez pas qu’un beau sourire va modifier votre voix. Si votre voix n’est pas modifiée, c’est que votre sourire est trop commercial et les lecteurs n’apprécieront pas.

Ne restez pas assis sur votre chaise à les attendre le nez dans votre téléphone. Derrière votre chaise, on ne vous verra pas, on ne viendra pas vers vous. Quant au nez dans votre téléphone, c’est un repoussoir ! Restez debout à côté de votre table, prêt ou prête à aller vers les gens qui passent pour leur dire « bonjour » et les inviter à venir découvrir vos livres.

Quand vous arrivez le matin, repérez les rayons de la librairie où se trouvent les livres du même genre que le ou les vôtres. Si dans la journée, personne ne passe à proximité de votre table, allez dans ces rayons pour y trouver un éventuel lecteur.

Soyez toujours courtois·e et ne forcez jamais une vente. Vous pouvez les inviter par une phrase d’accroche du type : « Bonjour monsieur (ou madame), avez-vous un instant pour être curieux et venir découvrir mes livres ? » J’ai eu cette phrase d’Anaïs W. du blog Vivredesesromans.fr C’est une bonne phrase je trouve. Si les personnes ne sont pas intéressées, vous leur tendez une porte de sortie toute trouvée : il leur suffit de dire qu’elles n’ont pas le temps. Si elles disent « non », n’insistez pas, ce n’est pas grave. Passez à quelqu’un d’autre.

Pendant que vous écrivez la dédicace, pensez à demander gentiment à votre nouveau lecteur d’aller mettre un commentaire sur votre site de vente si vous en avez un ou sur Amazon quand il aura fini le livre. Et lorsque la dédicace est faite, glissez un joli marque-page dans le livre ainsi que votre carte de visite, grâce à laquelle votre nouveau lecteur pourra vous retrouver sur Internet et découvrir vos autres livres.

Quel que soit le nombre de livres que vous avez écrit, ne proposez pas plus de quatre ou cinq titres en dédicaces. Si vous en avez plus, prenez les plus récents. D’abord parce que vous aurez parfois de toutes petites tables sur lesquelles il sera difficile de tout faire tenir, ensuite parce que les lecteurs s’attendent à ce que vous leur présentiez vos nouveautés.

Mettez quatre ou cinq exemplaires (au moins) de chaque titre sur la table pour faire du volume. C’est bête à dire, mais les gens seront moins enclins à prendre votre live s’ils ne voient qu’un ou deux exemplaires sur la table.

Jour de dédicace

Pour réussir une dédicace, le samedi est le meilleur jour, car c’est là qu’il y a le plus de monde dans les librairies. D’ailleurs, certains libraires refusent de programmer des dédicaces les autres jours de la semaine.

Si vous n’êtes pas disponible le samedi, le mercredi ou éventuellement le vendredi peuvent aussi faire l’affaire, mais sachez que vous ne vendrez pas autant de livres qu’un samedi.

Variabilités d’un genre à l’autre

Si vous suivez tous ces conseils, vous devriez augmenter vos ventes en dédicace si vous en faisiez déjà ou démarrer sur de bonnes bases.

Ceci étant dit, considérez que tous les genres littéraires ne sont pas égaux devant les dédicaces. Ainsi, les gens disent plus facilement « oui » quand il s’agit de livres pour enfants et a contrario, peu aiment la poésie par exemple.

Vous pouvez vous fixer un objectif de ventes, atteignable, mais difficile afin de vous motiver. Cependant, vous devrez tenir compte de l’intérêt du public pour votre genre littéraire pour vous fixer cet objectif et ensuite pour analyser votre journée.

Fin de dédicace

En fin de dédicace, pensez à faire le point avec le libraire sur le nombre de livres que vous avez vendus, remerciez-le et fixez éventuellement avec lui une date pour une prochaine dédicace. Attention : deux dédicaces dans une même librairie doivent être distantes d’au moins deux mois. Vous pouvez aussi, si vous le souhaitez, lui proposer de lui laisser des livres en dépôt.

Voilà, n’hésitez pas à me dire en commentaire si tous ces conseils vous ont été utiles.

 

Article publié pour la première fois sur Overblog le 24 février 2020.

 

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Bonnes adresses

Bonjour à tous et à toutes. Aujourd’hui, j’ai décidé de vous faire cadeau de mes bonnes adresses*. Je complèterai cet article à mesure que j’en aurai d’autres. Je vous conseille donc de passer y jeter un coup d’œil de temps en temps.

Une librairie

Imprimeurs

Pour les auto-édités, il est essentiel que l’impression soit de qualité tout en étant peu coûteuse. Voici donc trois bons imprimeurs que j’ai tous les trois testés et appréciés pour leur savoir-faire et leur professionnalisme.

ICN

Je ne leur connais pas de site Internet, mais ils se trouvent dans le Sud-Ouest (64).

Leur rapport qualité/prix est imbattable en France. 52 exemplaires d’un livre de 170 pages au format A5 me reviennent à 175,55 € TTC soit 3,38 € TTC l’exemplaire. Attention, si vous leur demandé de réaliser un livre de moins de 40 pages, ils le confieront à un sous-traitant et le prix sera donc beaucoup plus élevé.

icn2@wanadoo.fr

bookfactory.fr

L’imprimerie est basée en Pologne. Il n’en faut pas moins pour avoir des tarifs abordables dans le domaine des livres jeunesse, entendez avec couverture cartonnée, peu de pages (moins de 40) et beaucoup d’illustrations. Grâce à eux, l’impression de mes contes ne me revient pas plus cher que celle de mes autres livres. Tout se passe via leur site Internet qui est en français. Inutile donc de parler polonais ou anglais pour vous en sortir. Cerise sur le gâteau, en cas de problème, vous pouvez contacter à tout moment par mail ou téléphone le responsable des clients français (qui vit en France, donc le téléphone ne vous coûtera pas une blinde) et qui est Français lui-même.

Mauvais points : Ce sera à vous de rajouter l’achevé d’imprimé sur votre PDF, car ils ne rajoutent rien. De plus, je vous conseille, à chaque commande, de contrôler chacun de vos exemplaires, car il m’est arrivé d’en avoir 2 ou 3 dont les pages n’étaient pas assemblées dans l’ordre… Cependant, lorsque j’avais demandé un geste commercial en compensation, il n’y a pas eu de souci à me le faire.

Important à savoir : Pour votre toute première commande, le BAT est offert. Pour les suivantes, si vous souhaitez un BAT, il faudra le demander et le payer. Malgré cela, ils restent imbattables pour les ouvrages avec peu de pages, beaucoup d’illustrations etc. Quant aux frais de port, quelle que soit l’importance de la commande, ils sont forfaitaires : 17 €.

CLIP

L’imprimerie CLIP à Marseille fait du très bon travail et a un excellent rapport qualité/prix. J’ai fait appel à eux pour mon premier livre Un Art de Vivre, car je ne connaissais pas encore ICN. Malgré tout, j’ai apprécié de travailler avec eux et vous les recommande.

Correcteurs

Je vous conseille de faire corriger tous vos livres par au moins deux correcteurs professionnels. Voici ceux avec lesquels je travaille.

La Plume numérique

Excellent correcteur aux tarifs très abordables. Lorsque vous souhaitez faire appel à ses services, je vous recommande toutefois de ne pas attendre la dernière minute, car il arrive fréquemment qu’il ne soit pas disponible avant plusieurs semaines.

www.laplumenumerique.fr

JP-correction

Excellent correcteur lui aussi. Je vous le conseille tout autant.

www.jp-correction.fr

Illustrateurs

Miia illustratrice

C’est elle la très talentueuse qui donne un visage à Anna.

Couverture de Anna et la Dame du Fond de la Forêt

Couverture de Anna et le petit ru

Blog.

Site Internet.

Daniel Parrella

Brillant illustrateur dont j’aime beaucoup le style. Il a en particulier réalisé la couverture de Bucéphale et Alexandre une amitié interdite.

Couverture de Bucéphale et Alexandre une amitié interdite

danielparrella@gmail.com

* Je précise que je n’ai été contactée par personne pour réaliser cette page et que je n’ai touché d’argent de personne.

 

Article publié pour la première fois sur Overblog le 16 décembre 2019.

 

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Banques de données du livre

Bonjour à tous et à toutes. Quand vous cherchez un livre en librairie, vous allez voir le ou la libraire, vous lui donnez le titre, l’auteur et alors il ou elle va chercher sur son ordinateur. Si le livre n’est pas présent en magasin, vous regardez si vous pouvez le commander. Où regardez-vous ? Dans une banque de données.

Bibliothèque

C’est un peu comme une bibliothèque numérique qui recense les livres disponibles à la vente en France. Chaque pays possède ainsi plusieurs de ces banques de données du livre dans lesquelles les libraires vont piocher pour leurs commandes. Cela permet aux éditeurs, ainsi qu’aux auteurs indépendants, de ne pas avoir à démarcher une à une toutes les librairies de France et de Navarre. Pratique n’est-il pas ?

D’où l’utilité de les connaître.

Comme je vous l’ai dit, il en existe plusieurs. Mais je ne vous en citerai que deux, les plus importantes.

Electre

En France, c’est la plus importante, elle est incontournable pour les éditeurs car presque tous les libraires fonctionnent avec elle. Huit fois sur dix, quand je contacte un libraire ou un bibliothécaire, il me demande : « Vous êtes sur Electre ? » Et à chaque fois, la seule réponse que je peux faire : « Non. »

Pourquoi non si Electre est si important ? Tout simplement parce qu’Electre refuse de répertorier les auto-édités et que bien qu’étant éditrice à part entière, d’après les critères d’Electre, je suis auto-éditée.

Le FEL

Le FEL pour Fichier exhaustif du livre est la seconde plus grosse banque de données du livre en France. Bonne nouvelle, elle accepte aussi les auto-édités. Je vous conseille donc vivement de vous y inscrire.

Attention toutefois car ils ont confié la gestion de leur site à la société Dilicom qui a elle-même scindé le tout en deux formules distinctes : l’une gratuite et l’autre payante. Sur la version gratuite – GesRef – (celle que j’utilise), vous ne pouvez qu’inscrire vos livres et vos coordonnées. À charge pour les libraires intéressés de vous contacter pour passer commande. Sur la version payante – GesCom – (100 € TTC/an), les libraires peuvent directement passer commande et régler sur le site. Celui-ci vous transmettra ensuite la commande et vous reversera votre argent en vous prélevant une commission au passage. Pour le libraire, c’est un gain de temps et c’est bien sûr beaucoup plus simple. De fait, peu de libraires s’intéressent aux livres qui ne sont présents que sur GesRef. Cependant, d’autres auto-édités ont essayé GesCom et il semblerait qu’il faille les relancer un certain nombre de fois pour être payé.

Détail important : Si vous voulez vendre des livres papier sur le site de la Fnac ou être présents dans leurs rayons, vous devrez être inscrit sur GesCom.

GesRef ou GesCom, pour vous inscrire : http://www.cyber-scribe.fr/

 

Article publié pour la première fois sur Overblog le 04 novembre 2019.

 

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Faites parler de votre livre

Bonjour à tous et à toutes. Vous qui lisez ces lignes êtes sans doute un ou une illustre inconnu·e. En conséquence, si vous ne dites pas au monde que votre livre existe, personne ne le fera pour vous. Voici quelques conseils pour vous y aider.

Image de bouche à oreille

1. Il faut que vous acceptiez de consacrer quelques exemplaires à votre promotion. C’est-à-dire qu’ils seront donnés. Non pas contre rien, mais contre un article par exemple. Personnellement, à chaque parution de livre, je consacre une dizaine d’exemplaires au moins à ma promotion.

Le site Simplement met en relation des auteurs ou éditeurs avec des blogueurs. Le service est gratuit et il vous suffit de vous inscrire sur le site, de présenter votre livre pour trouver des blogueurs qui en parleront. Toutefois, la plupart d’entre eux vous demanderont un exemplaire papier.

Le site NetGalley met en relation des auteurs ou éditeurs avec des professionnels du livre (libraires, bibliothécaires, professeurs, journalistes etc.). Vous y présentez votre livre comme sur Simplement et les personnes intéressées peuvent vous demander un exemplaire pour écrire un article dessus ou bien directement vous en commander. Mais contrairement à Simplement, NetGalley est payant. Le premier prix est de 72 €/ mois TTC pendant 6 mois minimum et avec cette formule, vous ne pouvez promouvoir qu’un livre à la fois. Vu le prix, je n’ai pas encore essayé NetGalley. Mais je pense qu’il peut être efficace et je souhaite m’y inscrire dans les prochains mois. Je vous tiendrai donc au courant.

2. Quand vous sortez un livre, pensez à prévenir les médias locaux. Ils sont généralement friands de ce genre de chose et seront ravis de vous faire un article ce qui pourra vous apporter un pic de ventes. Il faudra sans doute les relancer plusieurs fois avant d’obtenir leur attention. Mais cela fait aussi parti du jeu.

3. Dites-le aussi sur les réseaux sociaux. Pour promouvoir un livre, ils sont aujourd’hui incontournables.

4. Parlez de votre livre sur Youtube. Aujourd’hui, le site peut-être considéré comme un réseau social et bien utilisé, il peut être très efficace ! Personnellement, j’ai plein de projets sur Youtube, je réalise déjà des vidéos pour parler des livres que j’édite. Mais bientôt, je vais aussi faire des vidéos d’extraits de mes livres, réaliser des bandes annonces de livres (très efficace) et contacter des booktubeurs. Bref, sur Youtube, il y a de quoi faire.

 

Article publié pour la première fois sur Overblog le 21 octobre 2019.

 

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La correction, une étape importante

Bonjour à tous et à toutes. Dans cet article, nous allons parler orthographe, grammaire, syntaxe et bêta-lecteurs… Si vous préférez fermer cet article, ne jamais parler de ces gros mots, les lire, les entendre, etc., si vous préférez une séance chez le dentiste, je ne vous en veux pas. L’orthographe et la grammaire ont été mes bêtes noires pendant des décennies. Aussi, ce n’est pas moi qui vous jetterai la première pierre. Cependant, si vous souhaitez réussir en tant qu’écrivain·e, vous devrez en passer par là.

Photo d'un correcteur

Autrefois, c’est-à-dire au XIXe siècle et même au début du XXe, les éditeurs faisaient systématiquement corriger chaque manuscrit qu’ils souhaitaient publier par au moins trois correcteurs. Cela demandait du temps et de l’argent. Mais le résultat était là : chercher une coquille dans les textes publiés à l’époque, c’était un peu comme chercher la pierre philosophale. Aujourd’hui, les éditeurs qui ont pignon sur rue ne s’embarrassent plus de cela. Le temps, c’est de l’argent. C’est ce qui explique le nombre parfois impressionnant de coquilles qu’on trouve dans certains ouvrages. Aujourd’hui, les éditeurs ne requièrent plus que les services d’un seul correcteur par ouvrage.

Demander les services d’un correcteur ou d’une correctrice professionnel·le est indispensable. Il faut vérifier la syntaxe, la grammaire, l’orthographe. Si vous laissez des fautes dans vos livres, les mauvais commentaires vont s’accumuler et vos ventes ne décolleront jamais. Bien sûr, dans un e-book, il est toujours possible de corriger. Mais dans une version papier, c’est autre chose. Mieux vaut donc être sûr de soi avant d’envoyer à l’impression.

Je ne vous conseille pas de faire aveuglément confiance à votre correcteur automatique, qu’il soit payant ou gratuit. En effet, aucun n’est parfait, pas même Antidote. Les homophones – nombreux en français – sont confondus ainsi que certaines formes verbales. Or, les Français ont un rapport étrange avec l’orthographe. Quand quelqu’un fait une faute, on ne juge pas son orthographe, on le juge. C’est un tort, mais c’est un fait.

Personnellement, je suis devenue correctrice. Pour plusieurs raisons : je fais toujours corriger les textes que j’édite par deux correcteurs. C’est un minimum pour publier sans faute. Car même les meilleurs correcteurs en laissent passer. Pour les textes que j’écris moi-même, toujours deux correcteurs. En effet, quand on est trop près du tableau, trop pris dans quelque chose, on ne le voit plus ni ses fautes. En revanche, pour les textes que j’édite, mais que je n’ai pas écrit, je suis une des deux correctrices. Ainsi, je gagne en temps et en argent tout en conservant la double correction, gage de qualité.

Sur ce site, vous retrouverez d’ailleurs de nombreux articles sur des difficultés d’orthographe dans la rubrique ortho-typo.

Les bêta-lecteurs

Ils sont indispensables. Mais qu’est-ce que c’est ? Il s’agit des toutes premières personnes auxquelles vous ferez lire votre manuscrit après son écriture ou après sa correction. Il vont vous faire un autre type de correction, mais tout aussi importante. L’idéal est qu’ils soient une dizaine. Des personnes de confiance si possible. Vous leur confiez votre manuscrit pour qu’ils le lisent avant tout le monde, avant l’envoi chez l’imprimeur ou la réalisation de l’e-book. Leur rôle ? Eux ne s’attacheront ni à l’orthographe, ni à la grammaire, ni à la syntaxe, quoiqu’ils puissent signaler des fautes qu’ils voient à droite à gauche. Ce n’est pas leur rôle. Eux vont vous donner leur avis sur le texte lui-même, la forme, les personnages, l’expression, l’histoire, bref, tout ce qui n’est ni orthographe, ni grammaire, ni syntaxe. S’ils sont sérieux et ont à cœur de vous rendre ce service alors tous vous feront des critiques, bonnes ou mauvaises. Vous en revanche, vous ne tiendrez compte que des critiques qui seront formulées par au moins deux bêta-lecteurs. En effet, chacun a sa propre perception des choses. Un point qui n’est relevé que par une seule personne n’est sans doute pas à changer et doit être considéré comme un ressenti personnel. En revanche, si deux bêta-lecteurs ou plus vous font la même critique, c’est que le point est à retravailler.

 

Article publié pour la première fois sur Overblog le 09 septembre 2019.

 

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Une manne de lecteurs potentiels

Bonjour à tous et à toutes. Beaucoup d’auteurs qui se lancent dans l’aventure de l’auto-édition négligent un lieu de rencontre essentiel entre livres et amoureux des livres : les bibliothèques (et plus généralement les médiathèques).

Photo de lecteurs dans une bibliothèque

Le fait est que votre livre n’y est acheté qu’une fois, mais qu’il sera lu par beaucoup. Et vous voyez donc tous ces lecteurs comme une perte sèche pour vous puisqu’ils vont avoir l’occasion de lire votre prose sans rien débourser.

C’est là un mauvais raisonnement. Car d’ailleurs, augmenter le nombre de vos lecteurs, n’est-ce pas votre but ? Les bibliothèques vous feront connaître de personnes qui n’auraient peut-être jamais entendu parler de vous autrement. Une fois qu’elles vous connaîtront, si elles ont aimé ce qu’elles ont lu, elles pourront aller chercher sur Internet des infos supplémentaires sur ce sympathique auteur qu’elles ne connaissaient pas et peut-être vous acheter un autre livre. Voilà donc une première bonne raison de vendre vos chefs-d’œuvre aux bibliothèques : vous gagnez en visibilité.

Lorsqu’on ne connaît pas un auteur, il est plus facile de se laisser tenter si on n’a rien à débourser en échange du livre ! Donc considérez plutôt les bibliothèques comme un tremplin vers une reconnaissance de votre travail. Un petit tremplin certes, vous ne devez pas vous limiter à cela, mais un tremplin tout de même. Pensez visibilité.

Autre excellente raison de contacter les bibliothèques : elles paient les livres, contrairement aux librairies qui ne proposent souvent que du dépôt-vente (mais cela sera l’objet d’un autre article). En principe, avec les gros éditeurs ou bien avec les diffuseurs, la plupart des bibliothèques demandent une réduction de 9 %. Mais avec les auto-édités et les petits éditeurs, beaucoup acceptent le tarif plein.

Vous pouvez trouver la liste de toutes les bibliothèques sur :

Annuaire des bibliothèques de France

Article publié pour la première fois sur Overblog le 26 août 2019.

 

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