Dédicaces et crise sanitaire

Bonjour à tous et à toutes. La crise sanitaire est toujours là, la troisième vague prend de l’ampleur. Et bien que désormais commerces essentiels, les libraires sont très frileux – et on peut les comprendre – à l’idée d’organiser des dédicaces. Je ne suis donc pas parvenue à en programmer d’autres, hélas. Cependant, celles qui étaient déjà prévues n’ont pas été annulées, c’est déjà une bonne chose.

Dédicace de Marjolaine Pauchet

Le dernier week-end de mars, j’étais donc en dédicace à l’espace culturel Leclerc d’Erstein où j’ai vendu quarante livres ! Samedi dernier, le premier week-end d’avril, j’ai vendu trente-cinq livres. Ces deux très beaux scores étaient inespérés. D’après les libraires, Pâques est toujours une bonne période. À l’entrée des vacances, les gens achètent des livres. Je pense aussi que dans le contexte actuel de crise, avec toutes les privations que les gens subissent, tout ce qui est interdit, les voyages, les sorties, etc., ils se ruent sur les derniers plaisirs autorisés. La lecture en fait partie. Je ne pense donc pas avoir était plus efficace que d’habitude. Ces deux excellents scores qui sauvent mes mois sont plus le fruit d’un concours de circonstances.

Cela dit, sur les trois premiers mois de l’année, mon nombre de ventes et donc mon chiffre d’affaires ont été divisés par trois. J’ai vendu autant de livres en trois mois que j’en vends normalement en un mois…

Vivement la fin de la crise !

J’ai trouvé une aide à laquelle j’aurais peut-être droit. Ce n’est pas une aide sortie du chapeau du gouvernement pour faire face à la crise, mais une aide pérenne destinée aux éditeurs indépendants. Seul bémol, il faut, pour y avoir droit, qu’au moins 50 % des livres de ma maison d’édition soient d’autres auteurs que moi. Or, pour l’instant, seuls 40 % des livres que j’ai édités sont d’autres auteurs. Certes, ce pourcentage augmente un peu plus chaque année, mais pour l’instant je n’y suis pas. Si j’ai l’aide, je pourrais prévoir six sorties cette année, dont quatre d’autres auteurs, ce qui m’amènerait tout juste à 50 %. Donc, pour avoir l’aide, il faut que j’ai mes 50 % et pour avoir mes 50 %, il faut que j’ai l’aide…

Puisque ladite subvention vient de la région, j’ai contacté une dame qui s’en occupe pour qu’elle m’aide à monter le dossier. Nous verrons. Si ce n’est pas pour cette année, ce sera pour l’an prochain. Mais j’avoue que cette année, ce serait bien. 😉 J’attends encore la réponse de cette personne.

Ce que j’espère financer avec ça ? Une ou deux sorties pour commencer, ainsi qu’un marketeur professionnel qui se chargerait de mon e-marketing : site de vente hyper-joli, hyper-pro, etc., com’ sur le net… Bref, la totale. Ce genre de prestation coûte, au mieux, l’équivalent de mon chiffre d’affaires annuel, parfois plus ! D’où la nécessité d’une subvention si je veux y avoir accès…

Mais laissons-là tout ça. J’ai été recontactée par un chroniqueur littéraire. J’espère que cela va être efficace. Il va chroniquer mes deux romans : Bucéphale et Alexandre une amitié interdite et Au seuil du monde. J’ai hâte de lire ses chroniques. Comme toujours, je vous en ferai profiter.

Je travaille aussi à améliorer ma présence sur Babelio et sur les autres sites du genre qui présentent des livres.

Côté écriture, Guerre universelle avance. J’ai bien écrit la semaine dernière. J’espérais avoir une plume aussi productive hier, mais une chute dans les escaliers m’en a empêché. Rassurez-vous, rien de grave cependant. Aujourd’hui, je n’ai pas pu écrire non plus.

Je m’accroche. Toujours en recherche d’idées pour présenter et faire découvrir mes livres.

Je voudrais sortir La vraie histoire du loup, un petit conte que j’ai écrit pour cet été et Le Système, un roman de Todd Anderson que je dois éditer pour la rentrée littéraire de septembre. Pourtant, si ces deux sorties sont bien au programme, c’est l’évolution de la crise sanitaire et de mes ventes qui dictera le calendrier définitif. Car bientôt, il faudra recommander de nouveaux exemplaires d’Au seuil du monde. Une dépense de plus.

Bref, gérer mes livres et ma petite entreprise n’est déjà pas facile en temps normal, là, cela devient un casse-tête infernal. Si vous connaissez de bons marketeurs prêts à m’aider pour pas cher, je suis preneuse ;-p…

 

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