La correction, une étape importante

Bonjour à tous et à toutes. Dans cet article, nous allons parler orthographe, grammaire, syntaxe et bêta-lecteurs… Si vous préférez fermer cet article, ne jamais parler de ces gros mots, les lire, les entendre, etc., si vous préférez une séance chez le dentiste, je ne vous en veux pas. L’orthographe et la grammaire ont été mes bêtes noires pendant des décennies. Aussi, ce n’est pas moi qui vous jetterai la première pierre. Cependant, si vous souhaitez réussir en tant qu’écrivain·e, vous devrez en passer par là.

Photo d'un correcteur

Autrefois, c’est-à-dire au XIXe siècle et même au début du XXe, les éditeurs faisaient systématiquement corriger chaque manuscrit qu’ils souhaitaient publier par au moins trois correcteurs. Cela demandait du temps et de l’argent. Mais le résultat était là : chercher une coquille dans les textes publiés à l’époque, c’était un peu comme chercher la pierre philosophale. Aujourd’hui, les éditeurs qui ont pignon sur rue ne s’embarrassent plus de cela. Le temps, c’est de l’argent. C’est ce qui explique le nombre parfois impressionnant de coquilles qu’on trouve dans certains ouvrages. Aujourd’hui, les éditeurs ne requièrent plus que les services d’un seul correcteur par ouvrage.

Demander les services d’un correcteur ou d’une correctrice professionnel·le est indispensable. Il faut vérifier la syntaxe, la grammaire, l’orthographe. Si vous laissez des fautes dans vos livres, les mauvais commentaires vont s’accumuler et vos ventes ne décolleront jamais. Bien sûr, dans un e-book, il est toujours possible de corriger. Mais dans une version papier, c’est autre chose. Mieux vaut donc être sûr de soi avant d’envoyer à l’impression.

Je ne vous conseille pas de faire aveuglément confiance à votre correcteur automatique, qu’il soit payant ou gratuit. En effet, aucun n’est parfait, pas même Antidote. Les homophones – nombreux en français – sont confondus ainsi que certaines formes verbales. Or, les Français ont un rapport étrange avec l’orthographe. Quand quelqu’un fait une faute, on ne juge pas son orthographe, on le juge. C’est un tort, mais c’est un fait.

Personnellement, je suis devenue correctrice. Pour plusieurs raisons : je fais toujours corriger les textes que j’édite par deux correcteurs. C’est un minimum pour publier sans faute. Car même les meilleurs correcteurs en laissent passer. Pour les textes que j’écris moi-même, toujours deux correcteurs. En effet, quand on est trop près du tableau, trop pris dans quelque chose, on ne le voit plus ni ses fautes. En revanche, pour les textes que j’édite, mais que je n’ai pas écrit, je suis une des deux correctrices. Ainsi, je gagne en temps et en argent tout en conservant la double correction, gage de qualité.

Sur ce site, vous retrouverez d’ailleurs de nombreux articles sur des difficultés d’orthographe dans la rubrique ortho-typo.

Les bêta-lecteurs

Ils sont indispensables. Mais qu’est-ce que c’est ? Il s’agit des toutes premières personnes auxquelles vous ferez lire votre manuscrit après son écriture ou après sa correction. Il vont vous faire un autre type de correction, mais tout aussi importante. L’idéal est qu’ils soient une dizaine. Des personnes de confiance si possible. Vous leur confiez votre manuscrit pour qu’ils le lisent avant tout le monde, avant l’envoi chez l’imprimeur ou la réalisation de l’e-book. Leur rôle ? Eux ne s’attacheront ni à l’orthographe, ni à la grammaire, ni à la syntaxe, quoiqu’ils puissent signaler des fautes qu’ils voient à droite à gauche. Ce n’est pas leur rôle. Eux vont vous donner leur avis sur le texte lui-même, la forme, les personnages, l’expression, l’histoire, bref, tout ce qui n’est ni orthographe, ni grammaire, ni syntaxe. S’ils sont sérieux et ont à cœur de vous rendre ce service alors tous vous feront des critiques, bonnes ou mauvaises. Vous en revanche, vous ne tiendrez compte que des critiques qui seront formulées par au moins deux bêta-lecteurs. En effet, chacun a sa propre perception des choses. Un point qui n’est relevé que par une seule personne n’est sans doute pas à changer et doit être considéré comme un ressenti personnel. En revanche, si deux bêta-lecteurs ou plus vous font la même critique, c’est que le point est à retravailler.

 

Article publié pour la première fois sur Overblog le 09 septembre 2019.

 

Bouton pour découvrir mes livres

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :