Statut de l’auteur·e auto-édité·e

Bonjour à tous et à toutes. Aujourd’hui, je vais vous parler de mon statut professionnel, celui d’auto-entrepreneur. En 2015, lorsque j’ai dû me déclarer professionnellement, j’ai cherché quel était le statut le plus adapté. Il y en a peu. Et j’ai choisi, sans regret, celui de l’auto-entreprenariat. On parle plutôt, désormais, de micro-entreprenariat. L’organisme référent est l’URSSAF.

URSSAF auto-entrepreneur

https://www.autoentrepreneur.urssaf.fr/portail/accueil.html

Toutes les démarches, aussi bien d’enregistrement, que de déclarations, de changements, de paiements, etc. peuvent être faites en ligne, ce qui ne gâche rien.

Mais bien sûr, ce n’est pas pour cela que j’ai choisi ce statut, d’autant qu’à l’époque, je suis allée faire mon inscription en agence, car je ne voulais pas risquer de faire des erreurs.

L’avantage principal avec ce statut, c’est que vous payez peu de cotisations (et oui, vous en payez tout de même) et uniquement si vous avez vendu des livres. Avec le statut d’auto-entrepreneur, zéro chiffre d’affaire = zéro euro à verser. C’est très important lorsqu’on débute et que ses ventes sont encore anecdotiques. Et en France, c’est le seul statut qui permet cela. Pour ce qui est de la vente de livres, vous reverserez à l’URSSAF environ 13 % du total de vos ventes.

Là encore, 13 %, au regard des taxes à payer avec les autres statuts, c’est peu. Ce qui est donc idéal pour commencer.

En revanche, il s’agit bien de 13 % du total des ventes, c’est à dire du chiffre d’affaires, et non pas du bénéfice. Avec la plupart des autres statuts, le pourcentage se calcule en effet sur les bénéfices (c’est à dire chiffre d’affaires moins coût de revient, moins, moins, moins…). Là, on part directement du chiffre d’affaires, c’est la contrepartie.

Votre chiffre d’affaires est à déclarer et donc les taxes sont à régler une fois par trimestre ou par mois. C’est vous qui choisissez lorsque vous vous inscrivez.

Lors de votre inscription, vous devez préciser si votre activité est commerciale ou libérale. Je me suis posé la question et le personnel de l’URSSAF ne sait pas toujours lui-même… Conclusion, l’activité, ne vous en déplaise, est commerciale.

Le versement libératoire de l’impôt

Vous pouvez également opter pour le versement libératoire de l’impôt. À partir du moment où vous avez une activité professionnelle, vous êtes susceptible de devoir payer des impôts dessus et vous recevez donc chaque année une feuille d’impôt réservée aux professionnels auto-entrepreneurs dans laquelle vous devez indiquer votre chiffre d’affaires. Mais si vous optez pour le versement libératoire, vous n’aurez plus à vous soucier de cela : la part que vous devez verser aux impôts sera en effet incluse automatiquement aux taxes que vous versez à l’URSSAF. Ainsi, au lieu de régler 13 % de taxes, vous réglerez au tour de 22 %. Et vous serez en règle avec l’administration fiscale.

ATTENTION : J’ai eu plusieurs problèmes avec l’URSSAF : des personnes très sympathiques, mais qui me disaient des choses différentes, des attestations de déclarations affichant des montants différents de ceux déclarés (et environ trois mois pour qu’ils daignent régler le problème), un versement libératoire qui vient se greffer tout seul sur le montant des cotisations à verser (et cela à trois ou quatre reprises), sans que je n’en ai jamais fait la demande… Bref, si le statut d’auto-entrepreneur est intéressant et correspond aux besoins des auto-édités, l’URSSAF est fidèle à sa réputation et je vous conseille la vigilance.

 

Article publié pour la première fois sur Overblog le 29 juin 2020.

 

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